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Association Païolive

Assemblée générale de l’Association Païolive
Tenue le 19 janvier 2013 au centre d’accueil des Vans à 14 heures.
Le mauvais temps a empêché plusieurs personnes de se déplacer. L’assemblée rassemble 45 personnes et 65 pouvoirs ont été envoyés. Le quorum (le tiers des 220 adhérents) est donc atteint. M. Bruno Vigier, Maire des Vans a présenté ses excuses.
1) Le rapport moral est présenté par Jean-Michel Belile, actuellement représentant légal. Le rapport d’activité est ensuite présenté par
Jean-François Holthof, secrétaire général Ces deux rapports sont donnés en annexe.
Ils sont adoptés à l’unanimité après que les précisions demandées par les membres présents aient été données.
2) Le rapport financier est présenté par Pierre Aurousseau, trésorier, qui annonce son désir d’être remplacé. Le rapport est adopté à l’unanimité.
Un débat est ouvert sur l’opportunité de demander des subventions aux communes. Notre association concerne en fait le territoire de 14 communes et entend rester indépendante vis-à-vis d’elles. Mais puisqu’en 2014 des communautés de communes doivent se mettre en
place, il serait possible de les solliciter une fois que nos compétences en matière d’environnement seront reconnues.
Par ailleurs une recherche de mécénat auprès d’entreprises sera menée.
3) Le conseil d’administration est élu, composé de :
Jean-Michel Belile, Représentant légal de l’Association ; Jean-François Holthof, Secrétaire général ; Danièle Petit, trésorière ; Michèle Rabhi, Jacques Butez ; Maria Sanz ; Nicolas Bianchin ; Marguerite Groseil ; Christophe Bouquet ; Claude Ieggli ; Isabelle Samson ; William Terrillon ; Monique Jarrige ; Danièle Petit ; Jean-Louis Lobier ; Jean-Louis Raison ; Michel Barnaud.
4) Les projets pour 2013 sont présentés par Jean-François Holthof, secrétaire général. Ils sont donnés en annexe.
5) Un débat est ensuite ouvert,
a) la participation des adhérents ou des amis aux activités de l’association.
Elle se fait normalement par le moyen des commissions dont la liste est donnée ci-dessous.
Un nouveau groupe pourrait être créé pour organiser en 2014 le dixième anniversaire de l’association.
Par ailleurs des appels à projets peuvent être librement lancés sur le blog par quiconque le souhaite.
La communication se fait essentiellement par internet mais une cinquantaine de personnes restent en dehors de ces annonces. L’envoi de
courriers est long et coûteux. Il est donc suggéré d’établir une liste de contacts pour que ceux qui ont internet transmettent par téléphone
les informations à ceux qui leur sont proches.
b) Question du tourisme et plusieurs thèmes viennent dans le débat :
1- l’influence de l’ERGC qui concerne notre territoire.
2- nécessité de définir une politique de l’association pour que ses représentants puissent la défendre lors des réunions auxquelles ils participent.
3- le rôle des offices de tourisme qui pourraient être promoteurs d’un tourisme différent mais sont très dépendants des élus locaux et des
lobbies touristiques.
4- la façon d’intégrer l’économie dans notre réflexion sur le rapport entre tourisme et environnement. Notre spécialisation ne porte pas sur
l’économie mais si nous l’ignorons nos propositions en d’autres domaines risquent d’être rejetées a priori.
En conclusion il est convenu de constituer un groupe de travail sur ce sujet qui aura pour but:
– de définir une politique de l’association au sujet du tourisme, en essayant de lever le silence sur certains aspects économiques et sociaux
du tourisme actuel. La partie constructive consisterait en des propositions pour la concrétisation d’un éco-tourisme.
– d’exprimer un avis auprès de l’Unesco sur le projet de classement au patrimoine mondial de Vallon/Chauvet, ceci avant l’automne 2013
afin que cet avis soit pris au sérieux par les élus, qu’un document argumenté adressé à l’Unesco pourrait contrarier. Nous pouvons soutenir
ce projet, le dénoncer ou le soutenir sous certaines conditions sociales et environnementales.
Annexes :
rapport moral et rapport d’activité
projets 2013
organigramme de l’association
ANNEXE 1: Rapport moral
Les acquis de l’année 2012 ne sont peut-être pas spectaculaires : pas de découverte scientifique majeure, pas non plus d’obtention de mesures
de protection pour le site. Mais un travail effectif qui portera bientôt des fruits et une dilatation du regard vers de nouvelles pistes.
1) Tout d’abord et pour une fois nous partirons du global plutôt que du local. A Jéhu en Corée du Sud au début de septembre 2012 le
congrès mondial de l’UICN a admis notre association parmi ses membres.
Pour le moment, cette adhésion n’entraîne aucun effet concret. Mais la dimension planétaire de notre modeste travail écologique se concrétise
soudain. Cette adhésion est une reconnaissance de l’association, de la qualité de son travail et une conséquence de la rédaction du
Manifeste, adopté il y a un an et présenté dans les instances de l’UICN qui a apprécié notre engagement éthique. C’est aussi l’entrée dans
un réseau de milliers de scientifiques dont nous pensons bien tirer parti pour les recherches sur Païolive. C’est aussi une reconnaissance
de l’importance du site lui-même, qui, placé ainsi sous un regard international, ne devrait plus être exposé à la banalisation.
Cette adhésion entraîne celle au comité français de l’UICN qui nous permettra de redimensionner nos projets, notamment scientifiques,
dans un cadre plus vaste. Elle entraîne aussi une obligation morale pour nous tous.
Deux positions ont été prises à ce congrès de l’UICN qui peuvent nous concerner.
La première concerne la création d’une liste rouge des écosystèmes menacés dans le monde, analogue aux listes rouges des espèces menacées
de l’UICN qui servent de référence Je ne sais pas si le karst boisé de Païolive et des Gras rentrera dans cette liste d’écosystèmes
mais cela nous amènera à évoluer sur deux points : considérer le site comme un écosystème, ce qui est loin d’être encore fait car nous ne
savons pas encore exactement comment fonctionne la forêt de Païolive, créer des contacts avec d’autres zones karstiques méditerranéennes
pour établir des comparaisons.
La seconde réside dans le message envoyé par le congrès de l’UICN à tous les dirigeants de la planète qui les invite à considérer l’étendue
des services que rend la nature et que les solutions fondées sur la nature constitueront finalement le meilleur choix pour faire face aux
problèmes comme la sécurité alimentaire, les changements climatiques et le développement économique et social. C’est avec plaisir que
nous relevons l’analogie de cette position avec la reconnaissance internationale de l’agro-écologie, dont notre ami Pierre Rabhi demeure un
pionnier, comme meilleur recours pour alimenter tous les hommes, reconnaissance qui commence à trouver des échos en France même.
Par ailleurs l’UICN qui comprend 87 gouvernements, 117 organismes publics et plus de 900 ONG représente une forme de gouvernance
originale. Ce n’est pas une ONG car les Etats en sont membres, tout comme des ONG internationales ou locales. Cette gouvernance singulière
est adaptée aux enjeux car elle amène à passer par dessus les débats de souveraineté pour atteindre la nature elle-même dans sa
globalité. Elle est sans doute un modèle puisque l’UICN est à l’origine de la plupart des avancées en matière de conservation de la nature et des concepts qui les guident. En l’absence d’un équivalent pour la biodiversité de ce qu’est le GIEC pour le climat, c’est encore ce qui
existe de mieux pour elle sur cette terre.
Cette forme de gouvernance doit pouvoir aussi inspirer au plan local où les questions relatives à la nature ne peuvent être traitées uniquement
comme des conflits d’intérêt, concernent tous et les générations futures, un autre ordre. L’avenir de la nature ne peut être traité
comme un sujet quelconque. On doit avoir de la considération pour elle. Elle ne peut être un sujet politique comme un autre soumis à des
contrats ou des compromis politiques.
2) L’année 2012 a vu la publication d’une série d’outils pédagogiques, fruits d’un travail soutenu, d’une mise en collaboration de multiples
compétences et qui constituent maintenant une véritable « malle pédagogique » sur Païolive (exposée dans la salle), qu’il reste encore à diffuser
et à faire connaître. L’expérience acquise doit continuer à être valorisée et le projet d’un nouvel outil pédagogique de conception nouvelle
sur les milieux rupestres a été bien accueilli. Nous y travaillerons en 2013.
3) 2012 a aussi vu la confirmation de la justesse de la position prise par l’assemblée générale en 2011, d’étendre notre zone d’intérêt à la
commune de Labeaume. Des études sur l’eau et la biodiversité y ont commencé, des manifestations ont eu lieu et de bons contacts noués
avec les associations locales comme avec le Syndicat de Rivière Beaume-Drobie. C’est un enrichissement car cette extension territoriale
est aussi une ouverture sur des milieux naturels bien typés et aussi sur une culture locale différente.
4) Si nous pouvons nous réjouir de ces avancées de l’association, pour ce qui est du site lui-même un certain scepticisme prévaut cette
année, qui tient pour une part à un contexte national et pour une part au contexte local.
Au plan national, la biodiversité est toujours un sujet à l’ordre du jour. Après avoir proclamé qu’il fallait arrêter l’érosion de la biodiversité en
2010 et constaté que rien n’avait été fait, on a repoussé l’objectif en 2020. Ce scénario est trop classique pour être transparent : on se fixe
des objectifs, on ne les atteint pas et on en repousse le délai tout en permettant aux causes de continuer leurs ravages. D’un côté les structures
se multiplient : Stratégie de création d’aires protégées, Trame verte et bleue, projet d’une loi-cadre et d’une agence nationale pour la biodiversité. On pourrait s’en réjouir si en même temps la protection de la nature réelle ne régressait pas, comme en témoignent la volonté
d’éradiquer une espèce protégée comme le loup d’une zone coeur de Parc national, le maintien de privilèges exorbitants aux chasseurs, les
menaces sur la conservation des espèces végétales protégées.
Parfois des penseurs ou des scientifiques prêtent la main à cette.entreprise. Pour beaucoup, la nature tend à devenir une abstraction que
l’on remplace par des concepts qui se succèdent en s’éloignant de plus en plus de la réalité : environnement d’abord, biodiversité ensuite,
services écosystémiques enfin, au point que même des naturalistes ne mettent plus le terme de nature qu’entre guillemets. On assiste à
une réduction intellectuelle de la nature à une représentation, plus manipulable au gré des intérêts, que la nature réelle, que l’homme
contemporain veut réduire.
Ce contexte national peut expliquer les difficultés ici sur le site de Païolive qui n’est pas toujours pas protégé malgré un empilement des
procédures : site inscrit (projet de classement toujours en attente), Espace Naturel Sensible, Natura 2000, Scap (projet), Trame verte et
bleue, zone d’adhésion du PNC, contrats de rivières. Pas moins de sept procédures empilées, avec les coûts afférents.
Or sur le terrain, que peut-on constater ? Deux espèces patrimoniales disparaissent ou régressent :l’Ecrevisse à pieds blancs risque de disparaître
et l’Apron du Rhône a sans doute disparu du Chassezac. Là où des comparaisons sont possibles en raison de l’existence de données
anciennes, comme les insectes coprophages sur les Gras ou les insectes ripicoles (ie inféodés aux berges des cours d’eau) au bord
du Chassezac, l’érosion de la biodiversité est flagrante, de même l’altération des communautés végétales et de leur fonctionnement au
bord du Chassezac.
On affirme vouloir « maîtriser » le tourisme mais on se refuse à parler de surfréquentation et pendant ce temps les équipements touristiques
continuent à croître : extensions d’hébergements réalisées ou en projet, projet de village de gîtes au Pazanan, nouveaux sentiers dans le
bois, nouveaux loueurs de canoé, voies d’escalades, panneaux en tous genres, etc …
Les réunions dites de concertation ne manquent pas plus que les procédures mais il est parfois difficile de ne pas soupçonner qu’elles sont
des paravents pour dissimuler derrière des consensus fabriqués de toutes pièces des orientations déjà arrêtées. Nous avons été ainsi amenés
à marquer clairement notre souci, partagé avec d’autres associations, d’améliorer les conditions de travail du « comité de suivi du site
Natura 2000″
Dans ce contexte, le rôle des associations indépendantes, reconnu d’ailleurs massivement par toute enquête d’opinion, ne fait que croître.
Pour notre part, en lien avec les autres associations locales partageant les mêmes préoccupations nous continuerons à étudier, à faire
connaître et à protéger, chaque année ouvrant de nouvelles perspectives, s’appuyant sur les réalisations passées. Des pistes nouvelles
s’ouvrent que nous aimerions parcourir avec d’autres associations locales : Santé et environnement ; réflexion de fond, économique et écologique,
sur le tourisme.
5) Il faut noter aussi la part croissante prise par des stagiaires dans l’activité scientifique de l’association et l’intérêt que des étudiants de
tous niveaux trouvent à cette collaboration. Elles sont un autre signe de la qualité d’accueil et d’exigence scientifique que nous pouvons offrir.
ANNEXE 2 : Rapport d’activité
Vie associative
Renforcement de la cohésion de l’association :
Commissions diverses (EEDD, études, PLU), 5 réunions du CA.
Adhésion à l’ UICN,
Participation aux Assises EEDD à Sablières et à Gaud,
diverses réunions de concertation dans le cadre des procédures en cours.
Animations nombreuses (31)
Par contre la revue n’est pas sortie, le dernier numéro date de mai 2011 !
Pas eu de bulletins d’information car de plus en plus tout se fait par internet ….
Blog entretenu par Christophe Tourre, une centaine de visiteurs par jour….
Etudier
Après l’année 2011, très riche mais moins de grandes études ont abouti en 2012.
L’étude sur les Syrphes continue et devrait aboutir en 2013.
Mais stages nombreux étudiants de tous niveaux : (huit en tout)
– recensement des points d’eau sur les Gras
– étude des oiseaux des Gras
– étude d’écologie forestière (deux)
– hydrogéologie sur le karst de la Beaume et relevés de capteurs (deux)
– insectes ripicoles
– fourmis
– insectes coprophages sur les Gras
Nous avons commencé des démarches pour trouver des financements pour l’inventaire général
Changer d’échelle pour nos partenariats, période de transition.
Article synthétique des dernières recherches sur Païolive, destiné à une revue internationale. Servira de
base.
Captures de Chauve-Souris sur le Gard avec Anya Cockle
Ont commencé les Sciences participatives : nichoirs à hulottes, hirondelles, liens avec les sites nationaux
ou locaux pour diverses observations. Encore timide …..
Faire connaître
Païolive pour tous…..
Deux manifestations annulées pour cause de mauvais temps
Sorties très bien suivies, variable pour les conférences.
Regret, pas assez de suite
CPN au Hameau des Buis
Ce qui n’a pas eu lieu : 4° campagne de bénévoles
Outils pédagogiques. Gros travail
Protéger
Suivi des PLUs : les Vans, Berrias-Casteljau, Lablachère
Boues de Vidanges,
Courry, décharges
Pub illégale, premiers effets
Participation à des réunions :
PLU, TVB, SCAP, Contrat de rivière

Projets 2013
Vie associative
CA/commissions, maintenir le rythme mais il y aura deux nouvelles commissions : Santé et Environnement,
Tourisme.
Diffusion du Manifeste et recherche de mécénats auprès d’entreprises.
Publication de la Lettre de Païolive n°8
Etudier
stages :
dynamiques forestière et éco-complexe (deux stagiaires)
Syrphes : fin –
Lépidoptères : lancement d’une étude globale
Mollusques (suite)
Hydrogéologie sur Labeaume
Chauve-souris sur le bassin de la Claysse

 Faire connaître
Païolive pour tous, Université buissonnière, publications dans La Viste.
Deux publications importantes : Inventaire des grottes et ouvrage illustré de Véronique Groseil et Gil
Jouanard
Nouveaux dépliants : Abri des pêcheurs et Géologie
Outil pédagogique sur les milieux rupestres
Education à l’Environnement et au Développement Durable auprès des visteurs notamment estivaux,
après trois années de campagnes de bénévoles, souci de toucher un plus grand nombre de personnes
par d’autres moyens : Site internet pédagogique et Exposition aux Trois-Seigneurs (un stagiaire du Cermosem
va y travailler trois mois)

Protéger
Poursuite des dossiers en cours et imprévus
Tourisme ….
Urbanisation : projets
Santé et environnement, thématique nouvelle

 

Montpellier

Montpellier, le 30 janvier 2012
SECTION HERAULTAISE:
Président : M. William ROUGER
Vice-présidente : Mme Claudine BELLETVice-président : M. Frédéric BONICEL

Assemblée générale de la section héraultaise du CLUB CEVENOL

Date : Samedi 28 janvier 2012

Lieu : salle Edgar Tailhadès – Hôtel de Région – Montpellier

Membres présents :
Bureau :
– M. William ROUGER – Président de la section héraultaise,
– Mme Claudine BELLET – Vice-présidente,
– M. Frédéric BONICEL – Vice-président,
– Mme Ghislaine QUEVAL – Trésorière,
– Mme Laurence CUERQ – Secrétaire.
Liste d’émargement : 87 personnes (voir liste ci-jointe).

La séance est ouvert à 14h35 par M. William ROUGER
●Le Président excuse les absents et présente ses vœux pour l’année 2012, à l’ensemble des membres et il a une pensée pour tous les malades.
Il présente l’ordre du jour de cette réunion :
– Présentation du bilan des randonnées,
– Présentation des comptes financiers,
– Conférence,
– Dégustation des galettes,
– Collation offerte par le Conseil Régional Languedoc-Roussillon.

Il remercie le Président du Conseil Régional pour le prêt de la salle cet après-midi et pour la collation qui sera offerte en fin de séance, ainsi que pour le service assuré par le personnel. Il remercie également tous les guides pour leur dynamisme et les membres du bureau pour leur participation active au sein de la section ; ainsi que Louis ARMAND pour ses idées pour les journées de découvertes.

● Le vice-président – M. Frédéric BONICEL prend la parole.
Il présente ses vœux,il a une pensée pour les malades et il annonce les décès survenus cette année.
Il remercie les guides : Achour ACHNINE, Sydney AUFRERE, Roland DE CAZENOVE, Marcel GUSMAROLI, Nadia MIOT, Georgette PRYBYS, Alain RICHARD, Chantal SORRO, pour leur collaboration et pour leurs propositions d’itinéraire de randonnées à découvrir les dimanches.
Le vice-président est heureux de constater que les randonneurs sont satisfaits par les randonnées proposées et ainsi découvrir les richesses des Causses et Cévennes et de l’arrière pays héraultais : les forêts, les rivières, les moulins, les menhirs, les dolmens, la faune, la flore… Le bilan montre que le nombre d’adhérents à la section héraultaise augmente depuis 2 ans. La communication réalisée sur le club de randonnées lors de la foire aux associations de Montpellier le 11 septembre 2011, a permis d’augmenter le nombre d’adhérents de 23 personnes actuellement.

Le bilan de l’année 2010/2011 est de 231 membres inscrits à la section héraultaise (1 personne seule = 1 membre et 1 couple = 2 membres) et 10 personnes ne souhaitant bénéficier que de la revue Causses et Cévennes. Les guides ont proposé 25 randonnées.
Le séjour de fin d’année, du 2 au 5 juin 2011 a eu pour cadre la station de Bonascre, près d’Ax-les-Thermes, en Ariège. Le temps est resté couvert et pluvieux mais malgré ces contraintes les randonnées ont été diversifiées : grotte de Lombrives, la réserve naturelle d’Orlu, les forges de Pyrène…
Le repas, le 29 mai 2011, s’est déroulé à Courrydans un restaurant, pour une dégustation des produits régionaux.

En ce début d’année 2011/2012, la journée châtaignes grillées mi-novembre s’est déroulée à Saint Jean de Buèges (dans l’Hérault), près du cours d’eau. Le temps pluvieux ayant détrempé les sols, les châtaignes ayant soufferts du manque de soleil, ces dernières furent de moins bonne qualité que les années précédentes. Mais l’ambiance a été agréable autour des grillades de saucisses et viandes du terroir.
Du 15 au 22 janvier 2012, un stage à la neige a été proposé à Egat-Font Romeu, dans les Pyrénées Orientales. Mais par manque de neige à cette période, au grand désespoir des saisonniers de la station de ski, les 34 randonneurs se sont rabattus sur des randonnées pédestres, sans les raquettes à neige, ni les skis. Mais chacun est rentré heureux de ce bol d’air pur et du temps ensoleillé.
Le prochain séjour, du 17 au 20 mai 2012 sera organisé dans un centre de vacances à Brommat-en-Carladez, dans l’Aveyron. Le repas de fin d’année sera préparé en plein air, en effet, Alain BOYER – membre randonneur, propose de cuisiner une paëlla géante. Il sera aidé par quelques membres pour réaliser les déserts.

Concernant le bilan financier du groupe pédestre, le budget est positif. Le vice-président rappelle à l’assemblée que l’association ne perçoit aucune subvention car elle est rattachée au CLUB CEVENOL. Pour une personne seule, la cotisation de 22 € correspond à 4 € pour la section héraultaise et 18 € est reversé pour l’abonnement à la revue Causses et Cévennes. Concernant les frais de location du bus, pour les déplacements des randonnées le dimanche, le tarif de 10 € par trajets et par personne n’a pas été augmenté depuis le passage à l’euro. Alors que tous les autres clubs de Montpellier ont répercuté cette hausse depuis plusieurs années, la section héraultaise avait réussit à maintenir ce tarif. Mais pour la prochaine saison 2012/2013 les transports BOULADOU vont augmenter leurs tarifs. Il est rappelé que lorsque le bus en complet, l’équilibre du budget dépenses-recettes est stable.

Cette année l’achat des galettes, qui seront dégustées en fin de séance, a été effectué dans une grande surface afin de réaliser des économies sur le budget, mais tout en préservant la qualité.

●Ghislaine QUEVAL – Trésorière, présente le bilan financier de la section héraultaise.
Pour l’année 2010/2011, les 231 membres inscrits génèrent en recette : 4130 € pour la cotisation et l’abonnement à la revue + 118 € de dons.
Pour les abonnements à la revue Causses et Cévennes : 3 318 € sont reversés.
Les dépenses correspondent au paiement des frais de fonctionnement, assurances, frais bancaires, permanence à la Maison pour Tous, abonnements et à l’achat de livres. Le budget reste positif.

● Le Président annonce la fin de la séance à 15h. Il présente le conférencier : Pierre A. CLEMENT, qui est également membre de la section héraultaise du CLUB CEVENOL.

Titre de la conférence : « La voie Domitienne ».
Auteur : Pierre A. CLEMENT, Chercheur associé, né en 1924 à Nîmes, a suivi des études en économie et en droit.
Quelques livres de cet auteur :
– « 1989 – La voie Domitienne » de la Via Domitia aux routes de l’an 2000 » – Pierre A. CLEMENT et Alain PEYRE.
« La Via Domitia, des Pyrénées aux Alpes »
« Les chemins à travers les âges, en Cévennes et bas Languedoc »
« Foires et marché d’Occitanie »
« En Cévennes avec les bergers »
« Sainte Resquille »

Des diapositives sont présentées et commentées à l’assemblée.

Bref rappel :
Il s’agit d’une voie romaine créée à partir de 118 avant notre ère, à l’instigation du Général romain Cneus Domitius Ahenobarbus, et son nom fut donné à cette voie.
Elle fut réalisée pour faciliter la circulation des garnisons et l’installation dans les villes devenues romaines. Les marchands empruntaient cet axe de communication et grâce à cet aménagement les échanges furent nombreux et variés. Cette voie partait d’Italie, franchissait les Alpes au col de Montgenèvre, traversait la vallée de la Durance, le nord du Lubéron, Nîmes (Nemausus) par la porte d’Auguste, Ambrusum, Montpellier, Béziers (Baetiris), Narbonne (Narbo Martius), Port Vendres et ainsi rejoignait l’Espagne.
Sur cet axe, des bornes miliaires sont encore visible. Entre chaque borne, il y a 1 481 mètres indiquant ainsi les distances entre les villes voisines. Plus de 90 bornes ont déjà été retrouvées.
La ville de Marseille a été soigneusement évitée car elle était, alors, cité grecque.
En étudiant son tracé rectiligne, on découvre que Montpellier a gardé des traces à travers son urbanisme (voie domitienne longeant la faculté de pharmacie…).

Le Président – M. William ROUGER remercie le conférencier ainsi que tous les membres pour leur attention et les invite tous à venir partager la collation et les galettes.

Le Président de la section héraultaise
M. William ROUGER

Les anciens comptes rendus

 

Pour accéder au document recherché vous devez cliquer sur son objet  (lien) correspondant dans la lite ci-dessous.

 

 

 

2012          Labeaume           Tourisme et patrimoine

 

2012          Soudorgues           Identité du Club Cévenol

 

2011          Le Vigan                  Gaz de schiste

 

2010          Florac                 Inscription  Patrimoine UNESCO

 

2010          Contribution          Charte PNC

 

2010          Lasalle               Charte PNC

Compte rendu commission d’action de Labeaume 18 11 2012

COMMISSION D’ACTION DU CLUB CÉVENOL

 18 NOVEMBRE 2012 A LABEAUME (Ardèche)

 Compte-rendu

IMG_0054 Trente-cinq personnes, issues de nos sections de Le-Vigan, Saint-Jean-du-Gard, Lasalle-Mont-Liron, Anduze,  Aïgo-Vers (Barre-des-Cévennes), Païolive-Ardèche, ont participé à la réunion d’automne de la Commission d’action du Club cévenol.  Remarquablement organisée, à Labeaume par la section Ardèche-Païolive, présidée par Jean-François Holthoff, elle consacra ses travaux au tourisme dans les Causses et les Cévennes, en liaison avec l’inscription de ce territoire au Patrimoine mondial de l’Humanité.

 Jean-François Holthoff souhaita la bienvenue aux participants, en rappelant le programme de la journée. Remi Noël, président de la Commission d’action présenta tout d’abord les excuses  de M. le Sous-Préfet de Largentière, du président du Club Cévenol Patrick Cabanel, de Michel Rouvière et de François Rouveyrol. Claude Milan absent pour raisons de santé, participe indirectement à nos travaux, ayant fait part par écrit de ses réflexions sur le thème de la commission.  

 Présentation de LABEAUME

 Selon la tradition, les travaux commencèrent par une présentation de la commune accueillant la Commission d’action. Claude  Rigolot, président de « Dolmens et Patrimoine » s’en chargea avec brio. Labeaume, commune d’une superficie de 1775 hectares, est circonscrite par trois rivières l’Ardèche, La Beaume et la Ligne, sur la Nationale 104, le grand axe de communication de la région. Les 4/5 de sa superficie sont constitués par le plateau calcaire. Au dernier recensement en 2009, la population comptait 524 habitants. Elle est environ de 600 personnes aujourd’hui. Labeaume est un village dispersé comprenant un bourg centre et de nombreux hameaux.

 La préhistoire y a laissé de nombreuses traces : 142 dolmens ont été répertoriés, et notamment le site de l’Abeille et sa nécropole. Le premier inventaire a été effectué par le docteur Laforgue dans les années 80. Créée en 1999, l’association « Dolmens et Patrimoine »  a poursuivi ses travaux. 12 nécropoles ont pu être ainsi inventoriées.

 

Un travail de recensement a aussi été entrepris dans le domaine de l’architecture vernaculaire, lié en particulier aux activités  agricoles  de la fin du XIXe siècle (clapas, granges, citernes, systèmes d’irrigation, etc.). Le village de Labeaume fut pionnier dans la production de cocons de vers à soie dans les années 1850. La population était alors de 1 216 habitants. La viticulture constitua à l’époque la seconde ressource agricole. Aujourd’hui, on ne compte plus que 4 agriculteurs qui ne travaillent pas que localement.

 Puis, Claude Guary, président de « Vivre  à Labeaume » exposa le contexte touristique du village, intégrant un axe stratégique prenant en compte le développement durable, Actuellement,  Labeaume vit surtout du tourisme de juin à septembre.  De nombreuses activités de plein air, ou culturelles, y sont proposées. Il y a un grand nombre de résidences secondaires et la hausse spectaculaire de la démographie estivale liée aux activités nautiques ardéchoises pose des problèmes de gestion quantitative.

 Son association se consacre à la remise en valeur du patrimoine architectural traditionnel,  menacé par la pression croissante du tourisme de masse. Les nouveaux venus, principalement des gens provenant de l’Europe du Nord, eurent dès les années 1980, des demandes d’infrastructures communales alors inexistantes, pour satisfaire leurs modes de vie habituels.

 « On dut à l’époque en doter ce pays dans un souci d’accueil plus qualitatif que quantitatif. Aujourd’hui, une pression touristique estivale croissante nécessite un nouvel effort d’investissement important à produire dans les infrastructures, pour la gérer correctement (10.000 touristes sur 3 mois) » a déclaré Claude Guary.

 Présentation du thème de la commission d’action :

 L’objet essentiel de cette réunion est de réfléchir ensemble sur les conséquences en matière touristique de l’inscription de notre région des Causses et des Cévennes au Patrimoine Mondial de l’Humanité, au titre de leurs paysages liés à l’agropastoralisme.

 A l’aide d’un diaporama semble-t-il très apprécié par les participants, Remi Noël introduisit le débat en présentant le dispositif Unesco d’inscription au Patrimoine Mondial de l’Humanité. Ce dernier fut mis en place à partir de 1972 pour pallier les menaces de destruction d’un patrimoine culturel et naturel considéré comme appartenant à tous les peuples du monde,… Le Comité du patrimoine mondial peut alors inscrire un bien s’il est menacé par des dangers graves et précis et si des travaux sont nécessaires pour sa sauvegarde.

 Le Parc national des Cévennes, dès qu’il eut obtenu son classement en réserve mondiale de biosphère par l’Unesco, s’intéressa à la démarche d’inscription au patrimoine mondial des causses et des Cévennes et initia le premier dossier technique dans les années 1990. Ce dernier fut refondu dans les années 2000 lorsque les aveyronnais sollicitèrent cette même inscription pour le PNR Grands Causses. Cette inscription par l’Unesco fut enfin obtenue le 28 juin 2011.

 En 2011, 936 biens bénéficient de ce label sur la planète, dont 725 à titre culturel, 183 à titre naturel, et 28 mixtes. Ils sont répartis dans 153 Etats sur les 187 ayant ratifié la Convention Unesco gérant ce programme. La France compte 37 Biens inscrits dont 33 culturels, 3 naturels, 1 mixte.

 Les Etats concernés doivent soumettre  régulièrement des rapports sur l’état de conservation des Biens dont ils ont la responsabilité, et le Comité peut décider de retirer un Bien de la liste si les valeurs pour lesquels il a été inscrit sont trop détériorées ou absentes.

 Les Causses et Cévennes ont été inscrits au titre de paysages culturels. Ces derniers sont considérés comme des biens culturels représentant les œuvres conjuguées de l’homme et de la nature. Ils illustrent l’évolution de la société humaine et son établissement au cours du temps, sous l’influence des contraintes physiques et/ou des possibilités présentées par leur environnement naturel et des forces sociales, économiques et culturelles successives, externes aussi bien qu’internes.

 Pour notre région, il est donc essentiel de développer des politiques qui préservent les formes traditionnelles d’agropastoralisme qui ont généré les paysages que nous connaissons aujourd’hui.

 L’agropastoralisme se définit comme un mode de subsistance et un mode d’exploitation du milieu pratiqué par des populations vivant sur les parcours et exploitant des troupeaux d’herbivores domestiques utilisant la végétation naturelle (plus ou moins associée à d’autres ressources alimentaires). L’organisation des unités de production y dépend surtout de l’accès aux ressources pastorales.

 Dans ces systèmes qui intègrent souvent d’autres activités rémunératrices, l’élevage reste économiquement et culturellement dominant. L’agro pastoralisme méditerranéen constitue un des grands ensembles de systèmes pastoraux.

 Pour les Causses et les Cévennes, le bien inscrit constitue un territoire complexe de 302 319 ha à proprement classé, entourés d’une zone tampon de 312 425 ha, sur deux régions (Midi-Pyrénées & Languedoc-Roussillon), quatre départements (Aveyron, Hérault, Gard, Lozère), 134 communes dans la zone classée, 97 communes dans la zone tampon, un parc national (Cévennes), un parc naturel régional (Grands Causses), un CPIE, deux « Grands Sites » (Gorges du Tarn & Cirque de Navacelles).

 Font partie du Bien inscrit, non seulement les paysages vivants et évolutifs des  causses et des gorges, des dômes granitiques du mont Lozère et de l’Aigoual, les crêtes et les vallées cévenoles, mais encore des objets patrimoniaux comme l’architecture vernaculaire (systèmes hydrauliques, terrasses, chemins de transhumance) et le patrimoine immatériel (savoir-faire pastoraux, traditions agricoles, croyances et pratiques religieuses).

 Le système de gestion du Bien inscrit est garanti par l’Etat français, signataire de la Convention, qui délègue cette tâche de gestionnaire à « l’Entente interdépartementale Aveyron, Gard, Hérault, Lozère ». L’Entente s’appuie sur trois instances, la Conférence territoriale (les décideurs) rassemblant les élus et financeurs impliqués sur le territoire, un Comité d’orientation (les conseilleurs) réunissant les représentants du monde socio-économique, et une mission technique (les exécutants), installée dans les anciens locaux du Palais de Justice à Florac, chargée du volet opérationnel des décisions prises. Un Comité scientifique complète le dispositif et nourrit de ses avis les différentes instances.

 Il appartient à cet ensemble gestionnaire du bien d’en assurer une bonne gouvernance, d’améliorer la connaissance de son patrimoine, de mettre en œuvre un plan de gestion cohérent susceptible de soutenir les activités agropastorales, de définir les limites de changements acceptables, de favoriser un développement économique compatible avec l’agropastoralisme, garantissant de ce fait le maintien des paysages ouverts, de conserver le patrimoine vernaculaire bâti, d’informer et d’éduquer le public sur les valeurs et les enjeux de gestion du Bien inscrit, et enfin d’ouvrir des actions de coopération en Méditerranée, avec les pays riverains connaissant les mêmes types de paysages culturels.

 

Débats de la commission

 Remi Noël invita ensuite l’assistance à faire part de ses commentaires, de ses réflexions, de ses questions, quant aux incidences à prévoir sur le territoire des Causses et des Cévennes, notamment en matière touristique, suite à cette inscription au patrimoine mondial de l’humanité.

 Jean-Marie Brousson, de Lasalle, s’inquiéta des risques d’une dégradation accrue des sites et paysages par un accroissement des fréquentations observées, et notamment des problèmes posés par les ramasseurs de champignons et de la commercialisation illégale de leur récolte.

 M. Cardinal, de l’association d’Ardèche-Païolive, évoqua le problème du gaz de schiste. Les communes concernées par cette inscription et en particulier celles qui adhèreront à la charte du Parc National des Cévennes seront-elles protégées ? Le poids de l’UNESCO peut-il aider au refus des autorisations de permis ?

 Il lui est répondu que pour les communes signant la Charte du Parc elles seront théoriquement protégées, car la Charte prévoit cette interdiction. Pour le volet Unesco, rien n’est précisé aujourd’hui, mais on peut penser que ce type d’inscription peut peser dans le refus des permis d’exploration.

 Pierre Valette, du Vigan, signala les dommages subis par le petit patrimoine vernaculaire (fontaines, fours, cabanes en pierre sèche, béals païssières, etc.) en partie détruit faute d’entretien, ou faisant l’objet de vol de pierres pour réutilisation ailleurs. Ce patrimoine sera-t-il aussi protégé dans le cadre de cette inscription, comme l’est par ailleurs le patrimoine archéologique ?

 Selon Rémi Noël, l’entretien de ce patrimoine incombe souvent aux communes qui peuvent assurer sa sauvegarde avec l’aide de la Fondation du Patrimoine ou du Parc national des Cévennes pour celles qui signeront la Charte. Pour le Gard, le Comité de l’eau peut aider aussi à la restauration des ouvrages traditionnels permettant de la gérer. Quant aux vols, ils seront découragés si leurs auteurs constatent que ce patrimoine n’est pas abandonné… Plus généralement, les associations de défense du patrimoine peuvent aussi adhérer et siéger au Comité d’orientation mis en place dans le cadre du dispositif Unesco, pour faire valoir leurs préoccupations.

 Le débat dans l’assistance souligna aussi le rôle ambigu des Chambres d’agriculture, en Lozère particulièrement, dont les techniciens depuis de nombreuses années préconisent des pratiques d’intensification de l’élevage, nuisant globalement à l’entretien des espaces ouverts, suite à la raréfaction des pratiques extensives du pâturage. La réinstallation de bergers menant des troupeaux sur les parcours serait une mesure prioritaire pour conserver ces paysages liés à l’agropastoralisme. Une politique adaptée soutenue par des aides votées par la Conférence territoriale, devra être mise en place à cet effet.

 Dans le domaine du tourisme, Claude Guary, insista sur la faiblesse des retombées économiques liées aux fréquentations de certaines populations étrangères, comme les Hollandais notamment qui vivent en vase clos ou dans des « mobil-homes », sans faire travailler le commerce ou l’artisanat local. Dans ce contexte, le développement des campingsquatre étoiles n’apporte pas grand-chose et ne doit pas être soutenue dans le cadre d’une politique de développement durable.

 Eric Bosc, ex-président du Comité de Randonnée du Gard, a insisté sur l’importance des randonnées à thèmes dans un dispositif de tourisme durable : par exemple, un randonneur dépense 50 € par jour sur le Sentier Stevenson, et contribue à nourrir l’économie locale. Il rappela les différents « chemins à thème » balisés, le Stevenson, la Régordane et le Saint Guilhem. Ces activités mises en œuvre par des bénévoles débouchent sur des créations d’emplois dans le développement durable.

 Sur le thème de l’histoire protestante, Christian Rebotier cite le chemin des premiers Camisards, mis en place par le Parc National des Cévennes. Rémi Noël signale l’existence d’un chemin des Huguenots liant la Drôme à Genève, dans le cadre d’un dispositif européen sur ce thème (http://www.surlespasdeshuguenots.eu/itineraire-chemin-des-protestants-huguenots-et-vaudois.htm). L’association Abraham Mazel travaille à l’extension de ce chemin depuis Le-Poet-Laval jusqu’aux Cévennes et Aigues-Mortes, et le Club cévenol pourrait utilement s’associer à ce projet et le soutenir, notamment grâce à Christian Rebotier qui connait bien ce dossier.

 Tourisme et développement durable

 Pour répondre à une intervention questionnant le concept du développement durable appliqué au tourisme, Rémi NOEL présenta un nouveau diaporama rappelant que pour les espaces protégés, il existe une Charte européenne du tourisme durable proposée par Europarc, la Fédération européenne des Parcs, à laquelle le Parc national des Cévennes a souscrit.

 Cette charte s’inscrit dans les priorités mondiales et européennes exprimées par les recommandations de l’Agenda 21, adoptées lors du Sommet de la Terre à Rio en 1992. Elaborée par un groupeconstitué de représentants européensdes espaces protégés, elle suit les principes énoncés par la Charte mondiale du tourisme durable élaborée à Lanzarote en 1995. Cette Charte favorise l’application concrète du concept de développement durable, c’est à dire « un développement qui répond aux besoins des générations présentes, sans compromettre la capacité des générations futures de répondre aux leurs ». Ce développement implique la préservation des ressources pour les générations futures, un développement économique viable, un développement social équitable.

 La Charte européenne du tourisme durable exprime la volonté des institutions gestionnaires des espaces protégés et des professionnels du tourisme de favoriser un tourisme en accord avec les principes du développement durable.

Elle engage les signataires à mettre en œuvre une stratégie locale en faveur d’un tourisme durable, défini comme étant « toute forme de développement, aménagement ou activité touristique qui respecte et préserve à long terme les ressources naturelles, culturelles et sociales, et contribue de manière positive et équitable au développement économique et à l’épanouissement des individus qui vivent, travaillent ou séjournent dans les espaces protégés ».

La mise en œuvre d’un tel tourisme nécessite une réflexion globale et une politique partenariale renforçant les interactions positives entre l’activité touristique et les autres secteurs du territoire.

 Ce tourisme durable a, enfin, pour ambition de répondre aux attentes des nouvelles clientèles européennes en redonnant du sens au voyage : celui de prendre le temps de découvrir et de rencontrer d’autres gens, d’autres lieux, de s’enrichir de cette rencontre en donnant un peu de soi.

 L’adhésion à la Charte doit aboutir à la définition d’une stratégie pluriannuelle de développement touristique durable et d’un programme d’actions contractuelles pour et par le territoire et les entreprises signataires. Des documents méthodologiques aident les signataires à appliquer concrètement les principes du développement durable.

 Adhérer à la Charte, c’est respecter l’approche stratégique du développement touristique durable. C’est réaliser un diagnostic, consulter et impliquer les partenaires, fixer des objectifs stratégiques, allouer les moyens nécessaires, réaliser un programme d’actions et évaluer les résultats.

 Pour l’espace protégé, cela se traduit par la réalisation d’un diagnostic des besoins du territoire (problèmes et opportunités) réalisé et accepté par les partenaires. Cette approche a pour but de définir l’orientation touristique la mieux appropriée pour l’ensemble  du territoire.

Pour l’entreprise touristique, le diagnostic porte sur son activité. C’est-à-dire, l’adéquation entre son offre et les attentes des visiteurs et les mesures à prendre pour la mise en valeur du patrimoine local. C’est aussi la prise en compte de l’environnement et du développement durable dans la gestion de l’entreprise.

 Pour l’organisateur de voyages, cette approche se traduit par l’analyse de la compatibilité de son offre avec les objectifs du territoire. Les flux qu’il induit ne doivent pas détruire les ressources patrimoniales, donc touristiques de la destination

 Les signataires de la Charte adhèrent à l’éthique du tourisme durable. Ils s’engagent à œuvrer pour une meilleure contribution du tourisme à la protection et la mise en valeur du patrimoine.Ils s’engagent à adopter une éthique commerciale (respect du client et établissement d’une politique de juste prix). L’éthique sera également présente au niveau de leur politique d’accueil, en favorisant l’accès des espaces protégés à tous les publics, en particulier, aux scolaires, aux jeunes, aux personnes âgées ou handicapées.

L’opérateur touristique désirant avoir le label « Charte européenne du tourisme durable » s’engage à travailler en partenariat avec l’organisme qui anime la stratégie de l’espace protégé et les prestataires touristiques locaux. Pour les Cévennes, le Parc national a délégué cette tâche à l’association « Cévennes Ecotourisme ».

 La commission d’action prend acte de ce dispositif qu’elle juge particulièrement intéressant quant aux valeurs que le Club cévenol entend défendre pour le tourisme dans nos régions. Elle estime que l’ensemble des prestataires touristiques concernés par l’inscription au Patrimoine mondial des Causse et des Cevennes auraient intérêt à s’inspirer de ces principes, et que l’association « Cévennes Ecotourisme » pourrait avoir sa place dans les instances de l’AVECC qui gère le Comité d’orientation du territoire concerné par l’inscription au patrimoine mondial.

 Enfin, en matière de développement durable, la commission d’action souligne que le tourisme a un impact direct sur la consommation des produits locaux, et qu’à ce titre, cette synergie « tourisme de patrimoine / agriculture locale / circuits courts de commercialisation » doit être soulignée  en tant que cercle vertueux.

 EXAMEN DES VŒUX DES SECTIONS

 Vœu sur la création d’un centre d’interprétation du pastoralisme à Barre des Cévennes

 La commission d’action du Club cévenol, réunie à Labeaume (Ardèche), en sa séance du 18 novembre 2012, considérant,

          l’inscription au Patrimoine mondial de l’Humanité du territoire Causses et Cévennes par l’Unesco,

          l’importance de l’agropastoralisme pour maintenir les paysages du Parc national des Cévennes et la biodiversité qui leur est liée,

          les itinéraires traditionnels de la transhumance et la position stratégique de la commune de Barre des Cévennes, encore de nos jours traversée dans ce cadre par plusieurs troupeaux,

          le patrimoine architectural et historique présent sur le site et ses environs,

émet le vœu :

          de voir pris en compte et soutenu par toutes les autorités publiques délibérantes, le projet de ladite commune visant à implanter un centre d’information et d’interprétation sur les paysages liés à l’agropastoralisme,

           de voir utilisé à cet effet et de préférence, le remarquable bâtiment de l’ancienne école, idéalement situé dans la rue principale et disposant des surfaces nécessaires pour un tel projet

constate :

          que les perspectives de partenariat avec l’Ecole d’Ingénieurs « SUPAGRO » à Florac, susceptible d’utiliser régulièrement cet équipement pour ses activités pédagogiques, ne peut que constituer un élément garantissant l’intérêt majeur d’un tel équipement.

 Vœu voté à l’unanimité des sections représentées

 

Vœu sur le respect du petit patrimoine routier.

 

La commission d’action du Club cévenol, réunie à Labeaume (Ardèche), en sa séance du 18 novembre 2012, considérant,

          les observations faites par la section Villefort/Vialas du Club cévenol quant au saccage du petit patrimoine routier (destruction de murets en pierre et du pont traditionnel) effectué lors des travaux d’élargissement du CD 998 au Bourjac, près de Vialas ;

          les précautions prises par le Parc national des Cévennes pour conserver ce type de patrimoine en zone cœur du Parc ;

          la multiplication de ce type de saccage sur les réseaux routiers des Causses et des Cévennes ;

          la note d’authenticité qu’apporte ce type de patrimoine sur la qualité des paysages ;

émet le vœu de voir :

          toutes les collectivités locales concernées par ce type de travaux (Communes, Conseils généraux, Régions), prendre en compte cet aspect patrimonial dans les projets de rénovation des réseaux routiers dont elles ont la charge ;

          le Parc national des Cévennes s’assurer, dans le cadre de la Charte, des dispositions pratiques qui garantiront à la zone d’adhésion, le même le soin qu’il apporte en zone cœur à la préservation de ce patrimoine identitaire du réseau routier cévenol.

 Vœu voté à l’unanimité des sections représentées

  Vœu pour la route « Paul Arnal » de Cabrillac au mont Aigoual

 

La commission d’action du Club cévenol, réunie à Labeaume (Ardèche), en sa séance du 18 novembre 2012, considérant,

          le vœu de la section de Saint Jean du Gard visant à matérialiser par une signalisation appropriée, la mémoire collective du rôle de Paul Arnal dans la création de la route allant l’accès nord du mont Aigoual, de Cabrillac à l’Observatoire ;

          le soutien apporté à ce projet par sa petite fille Catherine Arnal-Poudevigne ;

          le vœu historique  sur cette création, voté en assemblée générale du Club cévenol à Florac le 17 août 1924 sur l’initiative de Paul Arnal, son secrétaire général ;

          l’anniversaire en 2013 des 80 ans de cette route inaugurée en sa totalité en 1933 ;

          de l’existence de cette dénomination dès 1933, tel que l’atteste le N° 3 de la revue du Club cévenol « Causses et Cévennes » de la mention «… la route nouvellement ouverte de Cabrillac au sommet, fort commodément dénommée route Paul Arnal…. » ;

émet le vœu de voir :

          le Conseil d’administration du Club, prendre toute mesure utile pour rappeler tant à Cabrillac qu’au sommet de l’Aigoual cette dénomination, en cofinançant toute initiative propice à cet objet (plaque commémorative en bronze, panneau de signalisation routière, tables d’interprétation) ;

          les institutions concernées par ce projet, soutenir techniquement et financièrement cette réalisation (Commune de Gatuzières, Conseils généraux du Gard et de la Lozère, Parc national des Cévennes ) ;

          inaugurer ces dispositifs sur cette route lors de la tenue du prochain congrès du Club cévenol le 31 août 2013, à l’Observatoire de l’Aigoual.

 Vœu voté à l’unanimité des sections représentées

  Vœu pour le prolongement du « Chemin des Huguenots » de la Drôme aux Cévennes

 La commission d’action du Club cévenol, réunie à Labeaume (Ardèche), en sa séance du 18 novembre 2012, considérant,

          l’existence d’un chemin des Huguenots reliant la Drôme à Genève, dans le cadre d’un dispositif européen et sur le thème de l’exil ;

          l’implication de l’association Abraham Mazel à St Jean du Gard, travaillant à l’extension de ce chemin depuis la Drôme jusqu’aux Cévennes, via Pranles en Ardèche, commune natale de Marie Durand ;

          l’intérêt de développer un itinéraire de ce type en liaison avec celui réalisé récemment par le Parc national des Cévennes sur le thème des premiers Camisards ;

émet le vœu :

          d’entrer en contact officiellement avec le porteur officiel du projet à savoir l’association « Sur les pas des Huguenots », chargée de représenter le projet au niveau national et international et de rassembler les partenaires publics et privés des départements traversés (Contact :Association «Sur les pas des Huguenots», www.surlespasdeshuguenots.eu ,  info@surlespasdeshuguenots.eu  Responsable : Johannes Melsen, Tél. 0475 533 759)

          d’étendre l’itinéraire de ce sentier depuis la Drôme jusqu’à Aigues-Mortes ;

          de voir le Club cévenol s’associer à ce projet et le soutenir, en liaison notamment avec sa section de St Jean du Gard, voisine de l’association Abraham Mazel.

 Vœu voté à l’unanimité des sections représentées

 Vœu sur la présence du loup

 La commission d’action du Club cévenol, réunie à Labeaume (Ardèche), en sa séance du 18 novembre 2012, considérant,

 –          le communiqué des membres du Conseil d’administration du Parc national des Cévennes publié dans le magazine « De serres en valats » déclarant « aujourd’hui incompatible l’installation permanente du loup sur le territoire du Parc avec les activités  agropastorales indispensables à la biodiversité exceptionnelle des milieux ouverts » ;

          la contradiction de cette déclaration avec la Convention de Berne relative à la conservation de la vie sauvage et du milieu naturel de l’Europe signée par la France le 19.IX.1979, spécifiant notamment le loup comme espèce animale protégée ;

          la nécessité de préserver l’équilibre économique souvent fragile des exploitations agricoles des Causses et des Cévennes ;

          la nécessité de réguler aussi par la présence de grands prédateurs la prolifération des sangliers et des cervidés dont les dégâts sur les cultures ou sur la forêt sont problématiques dans certains endroits ;

 émet le vœu :

          de voir le loup bénéficier dans le Parc national de la même protection dont il bénéficie ailleurs sur le territoire national,

          de voir les agriculteurs dont la présence de cet animal menacerait effectivement la pérennité de leur exploitation, bénéficier rapidement des mesures nécessaires à la bonne gestion économique de leur élevage

 Vœu voté à l’unanimité des sections représentées

 Vœu sur la desserte ferroviaire des Cévennes

 La commission d’action du Club cévenol, réunie à Labeaume (Ardèche), en sa séance du 18 novembre 2012, considérant,

          le volet stratégique de la ligne ferroviaire reliant Clermont-Ferrand à Marseille dans le cadre de l’aménagement du territoire (développement du fret dans le cadre du Grenelle de l’environnement, ligne de secours en cas d’accident nucléaire ou en cas de problème majeur dans la vallée du Rhône, etc.) ;

          l’importance de cette ligne pour la desserte touristique et plus généralement, pour la vie économique des Cévennes ;

          le vœu déposé au nom de la section de Lasalle mont Liron par Jean-Marie Brousson soulignant tous les aspects de ce dossier ;

 émet le vœu de voir :

          poursuivre les travaux nécessaires à sa régénération et à la modernisation de ses infrastructures ferroviaires dans le cadre des futurs « Plans rails » ;

          maintenir la totalité du parcours historique du train « Le Cévenol » entre Clermont-Ferrand et Marseille via Nîmes ;

          garantir que ce train demeure dans le futur un « train d’équilibre du territoire », avec toutes les améliorations nécessaires en matière de matériel roulant, d’horaires et de correspondances adaptées à la demande.

Vœu voté à l’unanimité des sections représentées

 

Vœu sur l’historique des vœux présentés par la section d’Anduze

 

La commission d’action du Club cévenol, réunie à Labeaume (Ardèche), en sa séance du 18 novembre 2012, considérant,

 –          le courrier de Mme Annie Thérond du 9.XI.2012 de la section d’Anduze, récapitulant l’historique des vœux de la section du Club cévenol d’Anduze, plus ou moins suivis d’effets,

 émet le vœu :

          de voir le Président de ladite section mettre à l’ordre du jour lors d’une prochaine réunion de sa section, l’examen de ce courrier pour actualiser les vœux qu’elle souhaite soumettre en les argumentant, à l’attention de la commission d’action de printemps.

Vœu voté à l’unanimité des sections représentées

 

L’ordre du jour étant épuisé, Rémi NOEL clôt les travaux de la commission d’action en remerciant chaleureusement l’association Ardèche – Païolive pour la qualité de son accueil et des conditions techniques ayant facilité le déroulement de ses travaux..

 

APRES-MIDI DECOUVERTE : Labeaume et ses jardins suspendus

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Après le repas, les participants ont pu visiter le pittoresque village de Labeaume, dominé par son château situé sur une falaise, empruntant les rues caladées ou les escaliers pentus et admirant la vue sur les gorges de La Baume, sous la conduite experte de MM Guary et Rigolot.

 Ils allèrent ensuite au Récatadou, « étymologiquement, « le lieu bien rangé », où Michel Rouvière, membre du  Centre d’Etudes et de Recherches sur l’Architecture Vernaculaire (C.E.R.A.V.), spécialiste ardéchois d’architecture vernaculaire et  des aménagements de terrasses ardéchoises et cévenoles,  leur fit visiter et découvrir les jardins suspendus,  au-dessus de la falaise, dominant les gorges de La Baume.

 Selon Michel Rouvière, les jardins suspendus sont des terrasses aménagées dans les parties verticales d’un promontoire calcaire dominant, en rive gauche, la rivière Baume. Ces aménagements, à l’abandon depuis un demi-siècle, dépendaient d’une ferme du même nom. Les jardins sont aménagés sur la falaise aux limites extrêmes du vide. Ils se profilent et sont intégrés au relief rocheux ruiniforme caractéristique.

 A proximité du mas, le champ proche a fait l’objet de travaux de dérochement de manière à créer une surface cultivable relativement plane. La roche extraite a servi à construire le mas et des murs bordant les parcelles et le chemin. Sur la dalle rocheuse affleurante on peut voir deux bassins ou « gourgues », taillés directement dans la roche, ainsi que des traces de caniveaux, les « gandoles », ces aménagements à fonction hydraulique confirment la présence d’un premier jardin proche du mas.

 Toujours selon le spécialiste en  architecture vernaculaire, c’est à partir de ce champ proche du mas d’où son nom « champmas ou camas » que partent les différents accès permettant d’atteindre les terrasses aménagées dans les parties verticales de la falaise. On distingue plusieurs types d’accès ; des escaliers, des rampes, des passages couverts incorporés dans les rochers.

 Les terrasses sont adaptées en fonction des vides existant entre les reliefs verticaux de la falaise. Ces vides, en parties inférieures, sont fermés par des murs de soutènement qui partent du plus bas et remontent pour être arasés au niveau plan de la terrasse. Ces murs sont solidement construits et appareillés, parfois avec des blocs très importants, en particulier au sommet. D’autres murs reposent sur la dalle réservée aux limites du vide, ils sont constitués de gros blocs posés, à sec, verticalement formant garde-corps.

 Rappelons que Michel Rouvière est l’auteur de nombreuses publications et notamment du texte, des croquis et des photographies sur « La restauration des murs de soutènement de terrasses » dans les cahiers pratiques du Parc national des Cévennes, un ouvrage incontournable.


Pierre VALETTE                                                                   Rémi NOEL

 

Secrétaire de la commission d’action                                  Président de la commission d’action

 

RANDONNEES DU 1er SEMESTRE 2013

     

CLUB CEVENOL

   
     

SECTION HERAULTAISE        GROUPE PEDESTRE

   
      Maison pour tous J. Ricome 7, rue Pagès 34000 MONTPELLIER  
  Permanence le mercredi ( ouvrable, la veille si ce jour est férié) précédent chaque sortie, de 15 à 17 heures
     

RANDONNEES DU 1er SEMESTRE 2013

   
      Responsable: Frédéric BONICEL  04 67 75 26 31   ou 06 11 35 55 12  
                 

DATE

Départs

Départs

Destinations

Distances

Dénivelés

Guide

Téléphone

 

 

Gare

Arc.

         

1

03/02/2013

08h45

09h00

Pompignan- Pompignan

13 kms

335 m

Bonicel

04 67 75 26 31

2

10/02/2013

08h45

09h00

De l’Arnède à Caravette ( Murles)

15 kms

573 m

Bonicel

04 67 75 26 31

3

17/02/2013

08h45

09h00

Ganges Pontd’Hérault

13 kms

490 m

Bonicel

04 67 75 26 31

3

 

 

 

Variante

12 kms

350 m

 

 

4

24/02/2013

08h45

09h00

Sauve

13 kms

300 m

Prybys

04 64 60 63 47

5

17/03/2013

08h45

09h00

Les hauts de Montarnaud

12 kms

100 m

Ashur

 

6

24/03/2013

08H00

08H15

Le matin visite de la Graufesenque

Entrée :

2€90

Sorro

06 85 69 33 98

6

 

 

 

Ap. midi balade autour de Millau

9 kms

100 m

Sorro

06 85 69 33 98

7

07/04/2013

08h00

08h15

Le Mercou et variante à définir

12 kms

700 m

De Cazenove

04 67 70 07 53

8

14/04/2013

08h00

08h15

Le mont Bouquet

16 kms

650 m

De Cazenove

04 67 70 07 53

8

 

 

 

Variante

12,5kms

450 m

 

 

9

21/04/2013

08h00

08h15

Pic D’Andan (Millau)

13 kms

420 m

Sorro

06 85 69 33 98

10

08/05/2013

8h00

08h15

WE FIGEAC

 

 

Bonicel

04 67 75 26 31

11

26/05/2013

08H00

08H15

Minerve Vieulac

15 kms

300 m

Prybys

04 64 60 63 47

12

 

 

 

 

 

 

 

 

12

02/06/2013

08h00

08H15

Nant Les Diaclases

15 kms

350 m

Bonicel

04 67 75 26 31

13

09/06/2013

08h00

08h15

Balade – repas de fin d’année

8 kms

200 m

Bonicel

04 67 75 26 31

  Les sorties se font en bus, le prix de la journée est fixée à 12,00€.
  Il est possible de faire une randonnée à l’essai. La cotisation annuelle est de 22,00 € pour une personne et 24,00 pour un couple.
  Un certificat médfical et une assurance individuelle sont obligatoires. Possibilité de prendre une licence FFRP à:    22,60€
  pour les plus de 50 ans à 23,00 €.          
  En fonction de la disponibilité des guides ou de la météo les randonnées pourront être modifiées.    
  Les inscriptions se feront dans le bus le dimanche précédent ou par téléphone au 04 67 75 26 31 ou auprès du guide.
  Pour les visites payantes, un supplément sera demandé        

Prochaine commission d’action

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La prochaine commission d’action se déroulera à Labeaume en Ardèche le dimanche 18 novembre 2012 dans la salle du Récatadou.
Les inscriptions sont possibles jusqu’au 14 novembre.
La participation est de 25 € par personne. Règlements à effectuer à l’ordre du Club Cévenol et à adresser à Association Païolive Mas de Montchamp 07230 Lablachère.


Les thèmes de cette commission « Tourisme dans les Causses et les Cévennes et inscription au Patrimoine Mondial de l’Humanité »
Quelles évolutions des pratiques touristiques constate-t-on ces dernières années ?
L’offre est elle conforme à la demande ?
A quelles modifications s’attendre ?
Quelles valeurs le territoire Causses-Cévennes peut-il faire partager aux touristes qu’il accueille ?
Quelle place l’agropastoralisme peut-il prendre dans les activités touristiques ?
Pluriactivité ?
Sur-fréquentation et ses conséquences ?
Ouverture internationale Causses-Cévennes ?
Voeux des sections et questions diverses
Repas
Visite des jardins suspendus au dessus de Labeaume.
Pour informations complémentaires sur l’itinéraire parcourir la revue Causses et Cévennes N°4-2012 ou en cas de nécessité téléphoner au : 06 76 22 23 19

Saint Jean du Gard notre voyage 2012

Dimanche 24 juin 2012 – voyage annuel du Club Cévenol de Saint Jean du Gard
à CASTELNAU-PEGAYROLS dans le sud Rouergue

Départ de Saint Jean à 6 heures précises – les 42 participants sont tous là pour profiter au maximum de cette belle journée.
Après deux heures de voyage, arrêt sur l’aire de stationnement des caravanes du village d’ARRE, pour un copieux petit déjeuner, rien ne manque !
Nous reprenons le cours de notre périple et arrivons en vue du Viaduc de Millau, sur lequel nous roulons sur 4,5 kilomètres.
A 10h15 nous arrivons au petit village de CASTELNAU-PEGAYROLS (80 habitants), où nous attend le guide, haut en couleurs, qui nous fera visiter ce beau village médiéval (fort bien conservé), avec force explications et anecdotes.

Remarquer le trousseau de clés dans les mains du guide

Reconstitution miniature du village

Le château

Nous commençons par le château féodal réaménagé par le marquis de Pégayrolles et qui a conservé ses murailles et ses salles voutées.

Depuis la terrasse, magnifique panorama sur les Cévennes et les monts de Lacaune.

L’une des deux églises

Le village compte deux églises :
 L’église Notre Dame, église paroissiale, entourée du cimetière.
 L’église Saint Michel, monastère bénédictin, qui communique avec le prieuré, lequel servait de résidence au prieur (chambre du Prieur).

Le village est composé de ruelles, passages voutés, maisons avec portes anciennes et fenêtres à meneaux, un système d’adduction d’eau alimentait les moulins aux nombres de trois.
Le village était entouré d’une enceinte fortifiée dont on peut voir les traces.

13 heures, il est temps de se diriger vers l’unique restaurant du village.

15h30 nous reprenons le chemin du retour, en passant par les gorges du Tarn (magnifiques) et non par les gorges de la Jonte pour cause de sinuosité trop importante de la route (certains adhérents, dont le Président, sont sujets au mal des transports).
Au passage visite libre de Sainte Enimie durant une petite heure, avant de repartir, via Quézac et Florac, pour la Corniche des Cévennes, notre prochain arrêt étant le col des Faïsses, pour le repas du soir où traditionnellement on finit les restes du petit déjeuner.
Après cette très belle journée, nous arrivons à Saint Jean du Gard vers 21 h 30.

A l’an que ven !

Texte Lydie Paris, photos Christian Rebotier

L’Aigoual, un sommet retenu pour le congrès du club prévu le 31 Août 2013.

L’Aigoual : Le choix du Club pour son congrès 2013

Situé dans le département du Gard, l’Aigoual est à la frontière de ce département avec le département de la Lozère. Il est au cœur des Cévennes  cette chaîne montagneuse qui appartient au Massif central. Les Cévennes sont à cheval sur les départements français de la Lozère et du Gard, et se prolongent dans les monts du Vivarais situés en Ardèche et en Haute-Loire, et dans les monts de Lacaune et de l’Espinouse situés en partie dans le département de l’Hérault. Au sud elles englobent la plaine d’Alès « le Piémont Cévenol ».