Archives de catégorie : Anduze

Anduze journée à Saint Gilles.

Monsieur Poujoul un riziculteur nous accueille dans sa ferme de culture biologique de riz. Pas d’engrais pas de désherbants et pour l’aider à entretenir ses rizières une troupe de 1000 canetons. vous pouvez visiter son site  http://www.canard-desrizieres.fr

Tous à  l’ombre, le thermomètre grimpe à plus de 35°C, Marion de l’OT nous présente les plus belles pages de Saint Gilles et nous accompagne dans la visite de l’abbatiale et de la maison Romane.

Marc Fourbil vous propose quelques images de plus de cette journée Cliquez sur l’adresse ou recopiez la dans votre navigateur :

http://photosmarc30.canalblog.com/albums/ccevenol%5Fst%5Fgilles/index.html

Anduze en bord de mer.

 

 

Il y a 50 ans une voisine naissait du sable : LA GRANDE MOTTE.

Sous le soleil

La section d’Anduze, le temps de la journée découverte de ce mois de mai très ensoleillé, a délaissé l’air des Cévennes pour aller respirer l’air de la mer avant les grandes migrations de l’été.

L’un des buts de notre déplacement était La Grande Motte qui, cette année, va fêter 50 années d’existence. Quels sont les secrets de sa réussite ?

 

 

 

 

Un peu d'histoire sur la place des 3 pouvoirs

Accueillis et guidés par une personne de l’office du tourisme notre groupe va parcourir cette station balnéaire dont la création sur une lagune infestée de moustiques sera tant décriée au début des années 60. A l’origine une impulsion est donnée par le Général de Gaulle pour que des pôles touristiques soient aménagés sur la côte du Languedoc afin de concurrencer les lieux en vogue de l’époque pour les nordistes, l’Espagne d’un côté et la Côte d’Azur de l’autre. La mission interministérielle, « Mission Racine » mise en place va décider de réaliser 6 stations sur le littoral du Languedoc, parmi lesquelles La Grande Motte.

 

 

Le projet de réalisation de la Grande Motte est confié à l’architecte Jean Balladur, un cousin du premier ministre. Cet architecte philosophe, décédé en2002, ne cache pas à son entourage que cette mission ne manque pas de difficultés, il faut transformer une lagune infestée de moustiques en lieu de villégiature.

Avec son équipe, dans laquelle on compte quelques artistes, Jean Balladur décide de bâtir en utilisant au maximum les possibilités offertes par le béton et de tenter, grâce à des symboles forts, de donner une âme à cette future ville. Ainsi vont naître :

  • La place des trois pouvoirs, ornée d’un labyrinthe initiatique.
  • La Grande Pyramide dont le profil rappelle le Pic Saint Loup.
  • La passerelle des Lampadophores, porte d’entrée symbolique de la ville envahie par les vacanciers.
  • La place du Cosmos avec son soleil, sa lune et son globe terrestre.
  • Au couchant un côté féminin avec des immeubles tout en courbes et au levant le côté masculin avec des immeubles aux arrêtes tirées au cordeau (la Grande Pyramide au centre de cet ensemble possède des ailes avec les deux concepts).
  • Une allusion au nez de l’instigateur et visiteur du chantier, le Général de Gaulle, dans le dessin des balcons des immeubles proches de la zone portuaire.

 

Nous allons découvrir au grès de notre parcours que cette ville fourmille de cette sorte de petits détails qui donne aujourd’hui le sentiment qu’elle possède une histoire, voire même une âme.

La passerelle saint jean véritable curiosité astronomique

 

L'église saint Augustin

Vitrail de l'église

 

En 1967 la mise en place d’espaces verts au milieu de cette lagune de sable et d’immeubles en béton avec leurs premiers occupants passe pour un projet irréaliste mais, comme nous avons pu le constater lors de notre promenade au milieu de la verdure à l’ombre de grands arbres, aujourd’hui le pari est gagné. Les piétons et les cyclistes peuvent trouver des cheminements réservés et ombragés forts agréables sous le soleil régional de cette fin mai. Les véhicules des visiteurs ne sont pas oubliés il existe de nombreuses places de stationnement ombragées et gratuites dans des parkings autour du centre ville.

Construite à l’origine sur des terrains appartenant à la commune de Maugio La Grande Motte est devenue une commune à part entière en 1974. Elle compte aujourd’hui 9000 habitants permanents, possède une mairie, une église, un palais des congrès, un casino… Les équipements existants permettent d’accueillir en été jusqu’à 120 000 personnes, un véritable succès pour le tourisme régional.

Des droites et des courbes la Grande Pyramide (à gauche)

En ce début du vingt et unième siècle pour la qualité de sa conception et de son architecture, La Grande Motte a reçu du ministère de la culture le label « Patrimoine du Vingtième siècle ». L’environnement n’est pas oublié, La Grande Motte accueille un centre de soins de tortues marines, on y soigne des tortues de Méditerranée en particulier la tortue Caouanne qui peut atteindre jusqu’à cent kilos. L’animal est le plus souvent victime des filets de pêche, des hélices de bateaux mais aussi de l’ingestion de sacs plastiques qu’elle confond avec des méduses.

Ne passez pas à côté de la Grande Motte sans vous arrêter elle va fêter ses 50 bougies mais possède déjà une belle histoire. Un détour par l’office du tourisme peut aider à en dévoiler quelques secrets.

La presse en parle…

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Anduze.

 

Retour sur l’année 2013 et projets alléchants pour les membres du Club Cévenol

Beaucoup de membres de l’association se sont déplacés malgré le mauvais temps

 A la section anduzienne du club Cévenol on sait faire coïncider travail et gourmandise car l’assemblée générale du samedi 1er février a aussi été l’occasion de partager la galette des rois.

Avec ses 95 adhérents, la section locale d’Anduze compte parmi les plus belles de la région et cela, grâce à la fidélité des membres et aux efforts qu’ils déploient pour inviter de nouveaux membres ainsi qu’à la qualité des animations proposées.

Après les mots de bienvenue, le président, Gérard Dupuis, est revenu sur les sorties, animations et conférences de l’année 2013 mais a surtout éveillé la curiosité des participants en annonçant quelques nouveautés pour 2014 avec une conférence de Bernard de Fréminville, un repas au restaurant du lycée hôtelier de Saint-Jean-du-Gard et une promenade en Cévennes pour retrouver les tours à signaux avant que ces sites ne tombent complètement dans l’oubli.

Quelques surprises viendront ponctuellement animer les mois à venir avec des sorties pour conjuguer le plaisir de la découverte des Cévennes, de la rencontre avec des spécialistes du territoire et de la participation à divers manifestations du Club Cévenol.

La bonne gestion des cotisations a permis de terminer l’année 2013 avec un bilan positif et rien ne s’opposait à la reconduction des membres du bureau dans leurs fonctions : Gérard Dupuis, président, Annie Théron, secrétaire, Françoise Balmès, président adjointe, Hélène Noyre, trésorière et Anne-Marie Tosy, trésorière adjointe.

Hélène Vignon a ensuite proposé un montage diapos « De bleu et de blanc, une île de la Crête » pour emmener le public à la découverte des légendes crétoises, de paysages magnifiques très variés, des massifs montagneux parmi lesquels « la montagne blanche », des gorges profondes, des plateaux fertiles, des villages perdus dans la nature, des ports, des plages, le tout entouré du bleu de la mer. Une invitation au rêve et au voyage pour clôturer cette rencontre. 

Article Midi Libre édition Anduze

 

 

Merci Midi Libre

Anduze.

Paul Chapel, un passionné des tours à signaux.

lub Cevenol Mr Chapel

Paul Chapel a pu expliquer son travail grâce à l’invitation du club cévenol.
Invité par Gérard Dupuis, du club cévenol, Paul Chapel, secondé par son ami, Gilbert Calcatel, a invité les membres du club à la découverte de la signalisation par le feu à partir des tours relais. Depuis l’antiquité, dans tous les pays du monde, des traces de cette méthode de communication pour transmettre une alarme ou informer sur un événement ont été retrouvées. Au Moyen-Âge, en France, c’est parfois à l’aide d’un simple flambeau que le message était transmis, via des tours quadrangulaires qui servaient de relais entre deux châteaux ou jusqu’à des terminaux d’où les guetteurs faisaient passer l’information. Un travail sur vingt ans Paul Chapel s’est passionné en particulier pour les tours à signaux cévenoles et pendant 20 ans, il a parcouru les Cévennes, est entré dans les maisons, a interrogé les habitants pour retrouver le réseau qui s’était mis en place entre Sommières-Anduze et la Vallée Française. Tâche ardue car beaucoup de ces tours ont été détruites au fil des siècles sur ordre de Louis IX, de Richelieu, des révolutionnaires, par les routiers, mercenaires oisifs qui ravageaient la région. Les ruines ont servi de carrière pour construire des maisons et nombre de tours ont été englobées dans les habitations après avoir été étêtées. Il est donc difficile de les retrouver et seul un oeil bien exercé peut voir dans les gravas envahis par la végétation les fondations d’une tour du Moyen-Âge. Toutefois, leur existence ne peut remise en cause puisqu’elle est attestée dans un manuscrit de 1765 et déjà en 1684 une ordonnance avait exigé des consuls d’Anduze le recensement des tours et de leur état. Les membres du club pourront se rendre sur place Le 18 juillet 2001, 19 bénévoles ont voulu prouver l’intérêt de ces tours pour la signalisation par le feu en organisant une chaîne. Le premier feu a été allumé à 10 h 30 sur la tour de Sauve et le dernier à midi à Florac, ultime témoignage de ce mode de communication détrôné par le télégraphe et le langage Morse. Afin de partager ses connaissances, Paul Chapel a proposé au président du club de les accompagner, au printemps, dans différents lieux où étaient implantées des tours aujourd’hui disparues ou intégrées dans des constructions.