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Section de Mazamet 

Le groupe de Mazamet repart ! Nous en sommes très heureux et leur souhaitons longue et belle vie avec beaucoup de projets et des contacts avec d’autres sections, même éloignées. D’ailleurs, nous invitons les responsables à prendre contact avec les personnes suivantes pour que cette section se sente vraiment intégrée au Club Cévenol.

Et voici le nouveau bureau : présidente, Claire-Lise Raynaud ; vice-président, Jean-Louis Prunier ; secrétaire, Mireille Royer Benejean ; trésorier, Jean-Pierre Dougados.

Jean-Louis Prunier a été, ces dernières années, le pasteur très apprécie de Florac. Les membres du bureau sont des amis de Patrick Cabanel, qui travaille avec eux dans le cadre du Musée de Ferrières.

Lettre à notre président William Rouger

 

Dans sa préface de l’important ouvrage Dire les Cévennes, Philippe Joutard s’exprime ainsi :
«L’identité cévenole […] celle d’une identité forte qui combine enracinement fort et large ouverture au monde, se nourrissant réciproquement l’un et l’autre. N’est-ce pas là un bel exemple, source de vie et de développement, à faire connaître et à poursuivre? […] Depuis son origine, le Club Cévenol se situe résolument de ce côte».

Doté du caractère typiquement cévenol, William, en adhérant au Club Cévenol, c’est ce côté-là que vous aviez déjà choisi!
Durant de nombreuses années, au cours de magnifiques randonnées vous nous avez dévoilées avec subtilité, simplicité et humilité les richesses de votre belle région. C’est avec fierté que vous preniez plaisir à nous livrer des anecdotes passionnantes se rattachant à cette terre exceptionnelle.

Puis, sournoise, la maladie a fait son apparition, grignotant chaque jour vos forces et votre dynamisme. Vous avez combattu avec courage ses agressions, en silence, ne laissant jamais paraître votre affaiblissement, avec fierté et dignité. Au cours de l’une des dernières sorties, le 10 octobre dernier, vous avez participé au repas de rentrée à la Maison pour Tous Joseph Ricôme, ignorant vos difficultés difficilement soutenables, pourtant bien présentes.

Soudain, la maladie que vous vouliez occulter a frappé brusquement, lourdement, interrompant définitivement le cours de votre vie, nous privant désormais d’un époux, d’un père, d’un grand-père, d’un fidèle ami.

A Geneviève, Corine, Sabine et ses petits-enfants qu’il aimait tant, nous souhaitons bon courage et apaisement dans cette épreuve.

Puisse le message que vous nous laissez, celui de l’intelligence du cœur des êtres et des choses, nous aider à surmonter le grand vide de votre absence!

Merci Midi Libre

Anduze.

Paul Chapel, un passionné des tours à signaux.

lub Cevenol Mr Chapel

Paul Chapel a pu expliquer son travail grâce à l’invitation du club cévenol.
Invité par Gérard Dupuis, du club cévenol, Paul Chapel, secondé par son ami, Gilbert Calcatel, a invité les membres du club à la découverte de la signalisation par le feu à partir des tours relais. Depuis l’antiquité, dans tous les pays du monde, des traces de cette méthode de communication pour transmettre une alarme ou informer sur un événement ont été retrouvées. Au Moyen-Âge, en France, c’est parfois à l’aide d’un simple flambeau que le message était transmis, via des tours quadrangulaires qui servaient de relais entre deux châteaux ou jusqu’à des terminaux d’où les guetteurs faisaient passer l’information. Un travail sur vingt ans Paul Chapel s’est passionné en particulier pour les tours à signaux cévenoles et pendant 20 ans, il a parcouru les Cévennes, est entré dans les maisons, a interrogé les habitants pour retrouver le réseau qui s’était mis en place entre Sommières-Anduze et la Vallée Française. Tâche ardue car beaucoup de ces tours ont été détruites au fil des siècles sur ordre de Louis IX, de Richelieu, des révolutionnaires, par les routiers, mercenaires oisifs qui ravageaient la région. Les ruines ont servi de carrière pour construire des maisons et nombre de tours ont été englobées dans les habitations après avoir été étêtées. Il est donc difficile de les retrouver et seul un oeil bien exercé peut voir dans les gravas envahis par la végétation les fondations d’une tour du Moyen-Âge. Toutefois, leur existence ne peut remise en cause puisqu’elle est attestée dans un manuscrit de 1765 et déjà en 1684 une ordonnance avait exigé des consuls d’Anduze le recensement des tours et de leur état. Les membres du club pourront se rendre sur place Le 18 juillet 2001, 19 bénévoles ont voulu prouver l’intérêt de ces tours pour la signalisation par le feu en organisant une chaîne. Le premier feu a été allumé à 10 h 30 sur la tour de Sauve et le dernier à midi à Florac, ultime témoignage de ce mode de communication détrôné par le télégraphe et le langage Morse. Afin de partager ses connaissances, Paul Chapel a proposé au président du club de les accompagner, au printemps, dans différents lieux où étaient implantées des tours aujourd’hui disparues ou intégrées dans des constructions.