Assemblée générale du 26 janvier 2013

Le Club Cévenol toujours sur la brèche

 

L’assemblée générale de la section de Saint Jean du Gard s’est réunie dans la salle Stevenson, sous la présidence de Christian Rebotier en présence de M. le Maire Michel Anthérieu accompagné de sa première adjointe Jacqueline Dumas. Lucien Affortit, Conseiller Général et Jean-Pierre Broquin étant excusés.

Le président a remercié la cinquantaine d’adhérents présents et une pensée pour les adhérents de la section nous ayant quittés au cours de l’année écoulée.

Le président présente son rapport moral : poursuite de la collaboration avec le FIRA par une présence à une dizaine de départs avec la présentation du club et la distribution de textes parus dans les anciens numéros Causses & Cévennes, sur le sujet ; en 2012 « Des hommes et des paysages ».

Participation aux 19èmerencontres des écrivains et conteurs cévenols au Pompidou où la section tient un stand de présentation et vente des nouveaux livres co-édités.

Le voyage 2012 au Sud-Rouergue à CASTELNAU-PEGAYROLS, village perché et surplombant la vallée

Les temps forts à l’échelon national : les réunions du Conseil d’administration à notre siège social, la Chambre de Commerce et d’Industrie en février et en juin.

La Commission d’Action de printemps à Soudorgues sur le sujet : réflexion sur l’identité du Club Cévenol et quel tourisme développer, en accord avec l’inscription au Patrimoine Mondial de l’UNESCO.

Le 112ème Congrès qui a eu lieu dans une région un peu éloignée des Cévennes à Mazamet.

La Commission d’Action d’automne à Labeaune en Ardèche sur le sujet : le classement des Causses et des Cévennes à l’UNESCO, atouts, limites et insuffisances.

A cette commission la section a présenté un vœu pour la pose de panneaux de type routier sur la route entre Cabrillac et le Mont Aigoual aussi nommée « route Paul Arnal ». Ce vœu a été voté à l’unanimité à la commission et au conseil d’administration. Le président souhaite que la réalisation de ce vœu soit exécutée pour notre 113ème au Mont Aigoual.

Dans les projets 2013, le président cite une commission d’action le dimanche 9 juin à Monoblet, sur le sujet de l’agropastoralisme et la présence des loups en Cévennes.

Les 18, 19 et 20 mai participation de la section au 50ème anniversaire de la Fédération de Spéléologie à Millau.

Le voyage 2013 aura lieu, après discussion animée sur le lieu, à Laguiole. Participation aux 21èmerencontres des écrivains et conteurs cévenols au Pompidou.

Le 113ème Congrès du club aura lieu à l’Observatoire du Mont Aigoual est sera organisé par la section le samedi 31 août 2013, un bus est prévu pour le ramassage des adhérents. Le lendemain dimanche, la coutume veut que l’on fasse une randonnée, elle se déroulera à l’Arboretum de l’Hort de Dieu avec un guide du Parc National des Cévennes.

La commission d’Action d’automne aura lieu le 27 octobre en Aveyron aux environs de St Jean du Brel.

Pour terminer une présentation de Bernard et Jean-Marc Rossel nous font revivre cette belle et agréable journée passée dans le sud Rouergue.

Le président invite l’assemblée à se rendre dans la salle de la Muse pour y déguster la galette et prendre le verre de l’amitié.

Prochaine commission d’action Monoblet dimanche 9 juin 2013

Temple de MonobletLa prochaine commission d’action se tiendra au temple de Monoblet le dimanche 9 juin.
« Causses & Cévennes : quelle place pour les grands prédateurs »
Ours, lynx, loup, quelle est la situation sur les causses et dans les Cévennes ?
La présence de ces grands prédateurs est-elle utile pour les grands équilibres de la nature et pour la qualité de la biodiversité, est-elle compatible avec les pratiques de l’élevage, est-elle un atout touristique ?
La commission d’action se propose d’entendre les témoignages des autorités publiques, des élus, des éleveurs, des écologistes, du Parc national des Cévennes, des habitants, pour alimenter la réflexion du Club cévenol sur cette question épineuse depuis l’installation de quelques loups en Lozère.

La Presse en parle

 

   MIDI LIBRE 08/02/2013

 

La section anduzienne du Club cévenol a le vent en poupe

Le programme des projets de l’année 2013 a été présenté.

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Après l’exposé du président viendra le moment de partager la galette

Fidèle à son idéal qui est de sauvegarder le patrimoine naturel et culturel des Cévennes et des Causses, de permettre aux jeunes générations de se maintenir dans le pays sur leur territoire tout en préservant les traditions d’accueil et d’hospitalité, la section anduzienne du club cévenol se réjouit du dynamisme de ses membres et du nombre croissant d’adhérents. Le président, Gérard Dupuis, avait donc toutes les raisons d’être optimiste en ouvrant son assemblée générale en présence d’une cinquante de personnes. Avec ses 93 adhérents, la section affiche aussi une bonne santé financière sur laquelle veille scrupuleusement la trésorière, Hélène Noyre, et son adjointe, Anne-Marie Tosi.

Création d’un blog

Le président a débuté son rapport moral avec le rappel de la pose des plaques commémoratives du rôle des Justes afin de conserver le souvenir de la générosité désintéressée des Cévenols. Il a ensuite invité les participants à consulter le blog qui vient d’être mis en place, un moyen de communication rapide et plus réactif pour faire passer l’information, en complémentarité avec la revue « Causses et Cévennes ». Avant de passer au retour en images sur les actions 2012, il a présenté les projets de cette année : un déplacement à la Grand-Combe et la forêt fossile, la découverte de l’église fortifiée de Bagard et d’un atelier de jouets en bois ,le village de Saint-Martin de Londres, le site préhistorique de Cambous, le château d’Avignon et le musée archéologique d’Arles et la visite guidée du Vigan.

Rétro photos des sorties 2012

Le club cévenol est également invité à émettre des vœux qui sont proposés à la commission d’actions, parmi lesquels la non-réintroduction du loup en Cévennes, la valorisation du circuit des tours Bermondes par des panneaux, le réaménagement de la voie ferrée Anduze-Lézan en voie verte et une incitation auprès des pâtissiers anduziens pour fabriquer, un vase d’Anduze en chocolat. De quoi alimenter la discussion et mettre l’eau à la bouche des plus gourmands.

La rétrospective en images des sorties de 2012 a permis aux participants de se remémorer les bons moments passés au musée de la minéralogie d’Alès et au parc des camélias, à Durfort pour la visite du village médiéval, à Saint-Flour du Pompidou ou à Aigues-Mortes pour une croisière. Comme on ne change pas une équipe qui gagne, Gérard Dupuis a été maintenu dans ses fonctions de président, Françoise Balmes, vice-présidente, Annie Thérond, secrétaire, Hélène Noyre, trésorière et Anne-Marie Tosi, trésorière adjointe.

FUSIONNER AVEC FLORAC…. ?

La Communauté de communes cévenoles « Tarnon Mimente » a préparé son rapprochement avec celle de Florac et du Haut Tarn. La fusion interviendra officiellement au 1er janvier 2014.  Par ailleurs, Andrée Agulhon, présidente de la section floracoise du Club cévenol, nous a fait savoir qu’elle ne souhaite pas poursuivre cet engagement au-delà du congrès qui se tiendra en août 2014 à Florac, pour le 120ème anniversaire du Club.

Dans ces conditions certains ont émis l’idée qu’il serait judicieux de rapprocher, voire de fusionner nos deux sections de Florac et de Aïgo-Vers (Barre des Cévennes). Elles comportent un nombre sensiblement égal d’adhérents, et seront sur le même territoire « administratif », celui de la nouvelle communauté de communes dont le nom reste à préciser. (Si vous avez des idées, elles sont les bienvenues…). Marceau Jouve, des Bouars à Saint Laurent de Trèves a été pressenti pour présider cette nouvelle section, mais il n’a pas encore donné sa réponse…  Bien connu tant à Barre qu’à Florac, nous sommes plusieurs à penser qu’il ferait certainement l’unanimité !

Que pensez vous de tout cela ?

Rémi NOEL (Maire-adjoint de Saint Laurent de Trèves), membre de « Aigo-Vers & président de la Commission d’action du Club cévenol

Toit du monde 1

Association Païolive

Assemblée générale de l’Association Païolive
Tenue le 19 janvier 2013 au centre d’accueil des Vans à 14 heures.
Le mauvais temps a empêché plusieurs personnes de se déplacer. L’assemblée rassemble 45 personnes et 65 pouvoirs ont été envoyés. Le quorum (le tiers des 220 adhérents) est donc atteint. M. Bruno Vigier, Maire des Vans a présenté ses excuses.
1) Le rapport moral est présenté par Jean-Michel Belile, actuellement représentant légal. Le rapport d’activité est ensuite présenté par
Jean-François Holthof, secrétaire général Ces deux rapports sont donnés en annexe.
Ils sont adoptés à l’unanimité après que les précisions demandées par les membres présents aient été données.
2) Le rapport financier est présenté par Pierre Aurousseau, trésorier, qui annonce son désir d’être remplacé. Le rapport est adopté à l’unanimité.
Un débat est ouvert sur l’opportunité de demander des subventions aux communes. Notre association concerne en fait le territoire de 14 communes et entend rester indépendante vis-à-vis d’elles. Mais puisqu’en 2014 des communautés de communes doivent se mettre en
place, il serait possible de les solliciter une fois que nos compétences en matière d’environnement seront reconnues.
Par ailleurs une recherche de mécénat auprès d’entreprises sera menée.
3) Le conseil d’administration est élu, composé de :
Jean-Michel Belile, Représentant légal de l’Association ; Jean-François Holthof, Secrétaire général ; Danièle Petit, trésorière ; Michèle Rabhi, Jacques Butez ; Maria Sanz ; Nicolas Bianchin ; Marguerite Groseil ; Christophe Bouquet ; Claude Ieggli ; Isabelle Samson ; William Terrillon ; Monique Jarrige ; Danièle Petit ; Jean-Louis Lobier ; Jean-Louis Raison ; Michel Barnaud.
4) Les projets pour 2013 sont présentés par Jean-François Holthof, secrétaire général. Ils sont donnés en annexe.
5) Un débat est ensuite ouvert,
a) la participation des adhérents ou des amis aux activités de l’association.
Elle se fait normalement par le moyen des commissions dont la liste est donnée ci-dessous.
Un nouveau groupe pourrait être créé pour organiser en 2014 le dixième anniversaire de l’association.
Par ailleurs des appels à projets peuvent être librement lancés sur le blog par quiconque le souhaite.
La communication se fait essentiellement par internet mais une cinquantaine de personnes restent en dehors de ces annonces. L’envoi de
courriers est long et coûteux. Il est donc suggéré d’établir une liste de contacts pour que ceux qui ont internet transmettent par téléphone
les informations à ceux qui leur sont proches.
b) Question du tourisme et plusieurs thèmes viennent dans le débat :
1- l’influence de l’ERGC qui concerne notre territoire.
2- nécessité de définir une politique de l’association pour que ses représentants puissent la défendre lors des réunions auxquelles ils participent.
3- le rôle des offices de tourisme qui pourraient être promoteurs d’un tourisme différent mais sont très dépendants des élus locaux et des
lobbies touristiques.
4- la façon d’intégrer l’économie dans notre réflexion sur le rapport entre tourisme et environnement. Notre spécialisation ne porte pas sur
l’économie mais si nous l’ignorons nos propositions en d’autres domaines risquent d’être rejetées a priori.
En conclusion il est convenu de constituer un groupe de travail sur ce sujet qui aura pour but:
– de définir une politique de l’association au sujet du tourisme, en essayant de lever le silence sur certains aspects économiques et sociaux
du tourisme actuel. La partie constructive consisterait en des propositions pour la concrétisation d’un éco-tourisme.
– d’exprimer un avis auprès de l’Unesco sur le projet de classement au patrimoine mondial de Vallon/Chauvet, ceci avant l’automne 2013
afin que cet avis soit pris au sérieux par les élus, qu’un document argumenté adressé à l’Unesco pourrait contrarier. Nous pouvons soutenir
ce projet, le dénoncer ou le soutenir sous certaines conditions sociales et environnementales.
Annexes :
rapport moral et rapport d’activité
projets 2013
organigramme de l’association
ANNEXE 1: Rapport moral
Les acquis de l’année 2012 ne sont peut-être pas spectaculaires : pas de découverte scientifique majeure, pas non plus d’obtention de mesures
de protection pour le site. Mais un travail effectif qui portera bientôt des fruits et une dilatation du regard vers de nouvelles pistes.
1) Tout d’abord et pour une fois nous partirons du global plutôt que du local. A Jéhu en Corée du Sud au début de septembre 2012 le
congrès mondial de l’UICN a admis notre association parmi ses membres.
Pour le moment, cette adhésion n’entraîne aucun effet concret. Mais la dimension planétaire de notre modeste travail écologique se concrétise
soudain. Cette adhésion est une reconnaissance de l’association, de la qualité de son travail et une conséquence de la rédaction du
Manifeste, adopté il y a un an et présenté dans les instances de l’UICN qui a apprécié notre engagement éthique. C’est aussi l’entrée dans
un réseau de milliers de scientifiques dont nous pensons bien tirer parti pour les recherches sur Païolive. C’est aussi une reconnaissance
de l’importance du site lui-même, qui, placé ainsi sous un regard international, ne devrait plus être exposé à la banalisation.
Cette adhésion entraîne celle au comité français de l’UICN qui nous permettra de redimensionner nos projets, notamment scientifiques,
dans un cadre plus vaste. Elle entraîne aussi une obligation morale pour nous tous.
Deux positions ont été prises à ce congrès de l’UICN qui peuvent nous concerner.
La première concerne la création d’une liste rouge des écosystèmes menacés dans le monde, analogue aux listes rouges des espèces menacées
de l’UICN qui servent de référence Je ne sais pas si le karst boisé de Païolive et des Gras rentrera dans cette liste d’écosystèmes
mais cela nous amènera à évoluer sur deux points : considérer le site comme un écosystème, ce qui est loin d’être encore fait car nous ne
savons pas encore exactement comment fonctionne la forêt de Païolive, créer des contacts avec d’autres zones karstiques méditerranéennes
pour établir des comparaisons.
La seconde réside dans le message envoyé par le congrès de l’UICN à tous les dirigeants de la planète qui les invite à considérer l’étendue
des services que rend la nature et que les solutions fondées sur la nature constitueront finalement le meilleur choix pour faire face aux
problèmes comme la sécurité alimentaire, les changements climatiques et le développement économique et social. C’est avec plaisir que
nous relevons l’analogie de cette position avec la reconnaissance internationale de l’agro-écologie, dont notre ami Pierre Rabhi demeure un
pionnier, comme meilleur recours pour alimenter tous les hommes, reconnaissance qui commence à trouver des échos en France même.
Par ailleurs l’UICN qui comprend 87 gouvernements, 117 organismes publics et plus de 900 ONG représente une forme de gouvernance
originale. Ce n’est pas une ONG car les Etats en sont membres, tout comme des ONG internationales ou locales. Cette gouvernance singulière
est adaptée aux enjeux car elle amène à passer par dessus les débats de souveraineté pour atteindre la nature elle-même dans sa
globalité. Elle est sans doute un modèle puisque l’UICN est à l’origine de la plupart des avancées en matière de conservation de la nature et des concepts qui les guident. En l’absence d’un équivalent pour la biodiversité de ce qu’est le GIEC pour le climat, c’est encore ce qui
existe de mieux pour elle sur cette terre.
Cette forme de gouvernance doit pouvoir aussi inspirer au plan local où les questions relatives à la nature ne peuvent être traitées uniquement
comme des conflits d’intérêt, concernent tous et les générations futures, un autre ordre. L’avenir de la nature ne peut être traité
comme un sujet quelconque. On doit avoir de la considération pour elle. Elle ne peut être un sujet politique comme un autre soumis à des
contrats ou des compromis politiques.
2) L’année 2012 a vu la publication d’une série d’outils pédagogiques, fruits d’un travail soutenu, d’une mise en collaboration de multiples
compétences et qui constituent maintenant une véritable « malle pédagogique » sur Païolive (exposée dans la salle), qu’il reste encore à diffuser
et à faire connaître. L’expérience acquise doit continuer à être valorisée et le projet d’un nouvel outil pédagogique de conception nouvelle
sur les milieux rupestres a été bien accueilli. Nous y travaillerons en 2013.
3) 2012 a aussi vu la confirmation de la justesse de la position prise par l’assemblée générale en 2011, d’étendre notre zone d’intérêt à la
commune de Labeaume. Des études sur l’eau et la biodiversité y ont commencé, des manifestations ont eu lieu et de bons contacts noués
avec les associations locales comme avec le Syndicat de Rivière Beaume-Drobie. C’est un enrichissement car cette extension territoriale
est aussi une ouverture sur des milieux naturels bien typés et aussi sur une culture locale différente.
4) Si nous pouvons nous réjouir de ces avancées de l’association, pour ce qui est du site lui-même un certain scepticisme prévaut cette
année, qui tient pour une part à un contexte national et pour une part au contexte local.
Au plan national, la biodiversité est toujours un sujet à l’ordre du jour. Après avoir proclamé qu’il fallait arrêter l’érosion de la biodiversité en
2010 et constaté que rien n’avait été fait, on a repoussé l’objectif en 2020. Ce scénario est trop classique pour être transparent : on se fixe
des objectifs, on ne les atteint pas et on en repousse le délai tout en permettant aux causes de continuer leurs ravages. D’un côté les structures
se multiplient : Stratégie de création d’aires protégées, Trame verte et bleue, projet d’une loi-cadre et d’une agence nationale pour la biodiversité. On pourrait s’en réjouir si en même temps la protection de la nature réelle ne régressait pas, comme en témoignent la volonté
d’éradiquer une espèce protégée comme le loup d’une zone coeur de Parc national, le maintien de privilèges exorbitants aux chasseurs, les
menaces sur la conservation des espèces végétales protégées.
Parfois des penseurs ou des scientifiques prêtent la main à cette.entreprise. Pour beaucoup, la nature tend à devenir une abstraction que
l’on remplace par des concepts qui se succèdent en s’éloignant de plus en plus de la réalité : environnement d’abord, biodiversité ensuite,
services écosystémiques enfin, au point que même des naturalistes ne mettent plus le terme de nature qu’entre guillemets. On assiste à
une réduction intellectuelle de la nature à une représentation, plus manipulable au gré des intérêts, que la nature réelle, que l’homme
contemporain veut réduire.
Ce contexte national peut expliquer les difficultés ici sur le site de Païolive qui n’est pas toujours pas protégé malgré un empilement des
procédures : site inscrit (projet de classement toujours en attente), Espace Naturel Sensible, Natura 2000, Scap (projet), Trame verte et
bleue, zone d’adhésion du PNC, contrats de rivières. Pas moins de sept procédures empilées, avec les coûts afférents.
Or sur le terrain, que peut-on constater ? Deux espèces patrimoniales disparaissent ou régressent :l’Ecrevisse à pieds blancs risque de disparaître
et l’Apron du Rhône a sans doute disparu du Chassezac. Là où des comparaisons sont possibles en raison de l’existence de données
anciennes, comme les insectes coprophages sur les Gras ou les insectes ripicoles (ie inféodés aux berges des cours d’eau) au bord
du Chassezac, l’érosion de la biodiversité est flagrante, de même l’altération des communautés végétales et de leur fonctionnement au
bord du Chassezac.
On affirme vouloir « maîtriser » le tourisme mais on se refuse à parler de surfréquentation et pendant ce temps les équipements touristiques
continuent à croître : extensions d’hébergements réalisées ou en projet, projet de village de gîtes au Pazanan, nouveaux sentiers dans le
bois, nouveaux loueurs de canoé, voies d’escalades, panneaux en tous genres, etc …
Les réunions dites de concertation ne manquent pas plus que les procédures mais il est parfois difficile de ne pas soupçonner qu’elles sont
des paravents pour dissimuler derrière des consensus fabriqués de toutes pièces des orientations déjà arrêtées. Nous avons été ainsi amenés
à marquer clairement notre souci, partagé avec d’autres associations, d’améliorer les conditions de travail du « comité de suivi du site
Natura 2000″
Dans ce contexte, le rôle des associations indépendantes, reconnu d’ailleurs massivement par toute enquête d’opinion, ne fait que croître.
Pour notre part, en lien avec les autres associations locales partageant les mêmes préoccupations nous continuerons à étudier, à faire
connaître et à protéger, chaque année ouvrant de nouvelles perspectives, s’appuyant sur les réalisations passées. Des pistes nouvelles
s’ouvrent que nous aimerions parcourir avec d’autres associations locales : Santé et environnement ; réflexion de fond, économique et écologique,
sur le tourisme.
5) Il faut noter aussi la part croissante prise par des stagiaires dans l’activité scientifique de l’association et l’intérêt que des étudiants de
tous niveaux trouvent à cette collaboration. Elles sont un autre signe de la qualité d’accueil et d’exigence scientifique que nous pouvons offrir.
ANNEXE 2 : Rapport d’activité
Vie associative
Renforcement de la cohésion de l’association :
Commissions diverses (EEDD, études, PLU), 5 réunions du CA.
Adhésion à l’ UICN,
Participation aux Assises EEDD à Sablières et à Gaud,
diverses réunions de concertation dans le cadre des procédures en cours.
Animations nombreuses (31)
Par contre la revue n’est pas sortie, le dernier numéro date de mai 2011 !
Pas eu de bulletins d’information car de plus en plus tout se fait par internet ….
Blog entretenu par Christophe Tourre, une centaine de visiteurs par jour….
Etudier
Après l’année 2011, très riche mais moins de grandes études ont abouti en 2012.
L’étude sur les Syrphes continue et devrait aboutir en 2013.
Mais stages nombreux étudiants de tous niveaux : (huit en tout)
– recensement des points d’eau sur les Gras
– étude des oiseaux des Gras
– étude d’écologie forestière (deux)
– hydrogéologie sur le karst de la Beaume et relevés de capteurs (deux)
– insectes ripicoles
– fourmis
– insectes coprophages sur les Gras
Nous avons commencé des démarches pour trouver des financements pour l’inventaire général
Changer d’échelle pour nos partenariats, période de transition.
Article synthétique des dernières recherches sur Païolive, destiné à une revue internationale. Servira de
base.
Captures de Chauve-Souris sur le Gard avec Anya Cockle
Ont commencé les Sciences participatives : nichoirs à hulottes, hirondelles, liens avec les sites nationaux
ou locaux pour diverses observations. Encore timide …..
Faire connaître
Païolive pour tous…..
Deux manifestations annulées pour cause de mauvais temps
Sorties très bien suivies, variable pour les conférences.
Regret, pas assez de suite
CPN au Hameau des Buis
Ce qui n’a pas eu lieu : 4° campagne de bénévoles
Outils pédagogiques. Gros travail
Protéger
Suivi des PLUs : les Vans, Berrias-Casteljau, Lablachère
Boues de Vidanges,
Courry, décharges
Pub illégale, premiers effets
Participation à des réunions :
PLU, TVB, SCAP, Contrat de rivière

Projets 2013
Vie associative
CA/commissions, maintenir le rythme mais il y aura deux nouvelles commissions : Santé et Environnement,
Tourisme.
Diffusion du Manifeste et recherche de mécénats auprès d’entreprises.
Publication de la Lettre de Païolive n°8
Etudier
stages :
dynamiques forestière et éco-complexe (deux stagiaires)
Syrphes : fin –
Lépidoptères : lancement d’une étude globale
Mollusques (suite)
Hydrogéologie sur Labeaume
Chauve-souris sur le bassin de la Claysse

 Faire connaître
Païolive pour tous, Université buissonnière, publications dans La Viste.
Deux publications importantes : Inventaire des grottes et ouvrage illustré de Véronique Groseil et Gil
Jouanard
Nouveaux dépliants : Abri des pêcheurs et Géologie
Outil pédagogique sur les milieux rupestres
Education à l’Environnement et au Développement Durable auprès des visteurs notamment estivaux,
après trois années de campagnes de bénévoles, souci de toucher un plus grand nombre de personnes
par d’autres moyens : Site internet pédagogique et Exposition aux Trois-Seigneurs (un stagiaire du Cermosem
va y travailler trois mois)

Protéger
Poursuite des dossiers en cours et imprévus
Tourisme ….
Urbanisation : projets
Santé et environnement, thématique nouvelle

 

Montpellier

Montpellier, le 30 janvier 2012
SECTION HERAULTAISE:
Président : M. William ROUGER
Vice-présidente : Mme Claudine BELLETVice-président : M. Frédéric BONICEL

Assemblée générale de la section héraultaise du CLUB CEVENOL

Date : Samedi 28 janvier 2012

Lieu : salle Edgar Tailhadès – Hôtel de Région – Montpellier

Membres présents :
Bureau :
– M. William ROUGER – Président de la section héraultaise,
– Mme Claudine BELLET – Vice-présidente,
– M. Frédéric BONICEL – Vice-président,
– Mme Ghislaine QUEVAL – Trésorière,
– Mme Laurence CUERQ – Secrétaire.
Liste d’émargement : 87 personnes (voir liste ci-jointe).

La séance est ouvert à 14h35 par M. William ROUGER
●Le Président excuse les absents et présente ses vœux pour l’année 2012, à l’ensemble des membres et il a une pensée pour tous les malades.
Il présente l’ordre du jour de cette réunion :
– Présentation du bilan des randonnées,
– Présentation des comptes financiers,
– Conférence,
– Dégustation des galettes,
– Collation offerte par le Conseil Régional Languedoc-Roussillon.

Il remercie le Président du Conseil Régional pour le prêt de la salle cet après-midi et pour la collation qui sera offerte en fin de séance, ainsi que pour le service assuré par le personnel. Il remercie également tous les guides pour leur dynamisme et les membres du bureau pour leur participation active au sein de la section ; ainsi que Louis ARMAND pour ses idées pour les journées de découvertes.

● Le vice-président – M. Frédéric BONICEL prend la parole.
Il présente ses vœux,il a une pensée pour les malades et il annonce les décès survenus cette année.
Il remercie les guides : Achour ACHNINE, Sydney AUFRERE, Roland DE CAZENOVE, Marcel GUSMAROLI, Nadia MIOT, Georgette PRYBYS, Alain RICHARD, Chantal SORRO, pour leur collaboration et pour leurs propositions d’itinéraire de randonnées à découvrir les dimanches.
Le vice-président est heureux de constater que les randonneurs sont satisfaits par les randonnées proposées et ainsi découvrir les richesses des Causses et Cévennes et de l’arrière pays héraultais : les forêts, les rivières, les moulins, les menhirs, les dolmens, la faune, la flore… Le bilan montre que le nombre d’adhérents à la section héraultaise augmente depuis 2 ans. La communication réalisée sur le club de randonnées lors de la foire aux associations de Montpellier le 11 septembre 2011, a permis d’augmenter le nombre d’adhérents de 23 personnes actuellement.

Le bilan de l’année 2010/2011 est de 231 membres inscrits à la section héraultaise (1 personne seule = 1 membre et 1 couple = 2 membres) et 10 personnes ne souhaitant bénéficier que de la revue Causses et Cévennes. Les guides ont proposé 25 randonnées.
Le séjour de fin d’année, du 2 au 5 juin 2011 a eu pour cadre la station de Bonascre, près d’Ax-les-Thermes, en Ariège. Le temps est resté couvert et pluvieux mais malgré ces contraintes les randonnées ont été diversifiées : grotte de Lombrives, la réserve naturelle d’Orlu, les forges de Pyrène…
Le repas, le 29 mai 2011, s’est déroulé à Courrydans un restaurant, pour une dégustation des produits régionaux.

En ce début d’année 2011/2012, la journée châtaignes grillées mi-novembre s’est déroulée à Saint Jean de Buèges (dans l’Hérault), près du cours d’eau. Le temps pluvieux ayant détrempé les sols, les châtaignes ayant soufferts du manque de soleil, ces dernières furent de moins bonne qualité que les années précédentes. Mais l’ambiance a été agréable autour des grillades de saucisses et viandes du terroir.
Du 15 au 22 janvier 2012, un stage à la neige a été proposé à Egat-Font Romeu, dans les Pyrénées Orientales. Mais par manque de neige à cette période, au grand désespoir des saisonniers de la station de ski, les 34 randonneurs se sont rabattus sur des randonnées pédestres, sans les raquettes à neige, ni les skis. Mais chacun est rentré heureux de ce bol d’air pur et du temps ensoleillé.
Le prochain séjour, du 17 au 20 mai 2012 sera organisé dans un centre de vacances à Brommat-en-Carladez, dans l’Aveyron. Le repas de fin d’année sera préparé en plein air, en effet, Alain BOYER – membre randonneur, propose de cuisiner une paëlla géante. Il sera aidé par quelques membres pour réaliser les déserts.

Concernant le bilan financier du groupe pédestre, le budget est positif. Le vice-président rappelle à l’assemblée que l’association ne perçoit aucune subvention car elle est rattachée au CLUB CEVENOL. Pour une personne seule, la cotisation de 22 € correspond à 4 € pour la section héraultaise et 18 € est reversé pour l’abonnement à la revue Causses et Cévennes. Concernant les frais de location du bus, pour les déplacements des randonnées le dimanche, le tarif de 10 € par trajets et par personne n’a pas été augmenté depuis le passage à l’euro. Alors que tous les autres clubs de Montpellier ont répercuté cette hausse depuis plusieurs années, la section héraultaise avait réussit à maintenir ce tarif. Mais pour la prochaine saison 2012/2013 les transports BOULADOU vont augmenter leurs tarifs. Il est rappelé que lorsque le bus en complet, l’équilibre du budget dépenses-recettes est stable.

Cette année l’achat des galettes, qui seront dégustées en fin de séance, a été effectué dans une grande surface afin de réaliser des économies sur le budget, mais tout en préservant la qualité.

●Ghislaine QUEVAL – Trésorière, présente le bilan financier de la section héraultaise.
Pour l’année 2010/2011, les 231 membres inscrits génèrent en recette : 4130 € pour la cotisation et l’abonnement à la revue + 118 € de dons.
Pour les abonnements à la revue Causses et Cévennes : 3 318 € sont reversés.
Les dépenses correspondent au paiement des frais de fonctionnement, assurances, frais bancaires, permanence à la Maison pour Tous, abonnements et à l’achat de livres. Le budget reste positif.

● Le Président annonce la fin de la séance à 15h. Il présente le conférencier : Pierre A. CLEMENT, qui est également membre de la section héraultaise du CLUB CEVENOL.

Titre de la conférence : « La voie Domitienne ».
Auteur : Pierre A. CLEMENT, Chercheur associé, né en 1924 à Nîmes, a suivi des études en économie et en droit.
Quelques livres de cet auteur :
– « 1989 – La voie Domitienne » de la Via Domitia aux routes de l’an 2000 » – Pierre A. CLEMENT et Alain PEYRE.
« La Via Domitia, des Pyrénées aux Alpes »
« Les chemins à travers les âges, en Cévennes et bas Languedoc »
« Foires et marché d’Occitanie »
« En Cévennes avec les bergers »
« Sainte Resquille »

Des diapositives sont présentées et commentées à l’assemblée.

Bref rappel :
Il s’agit d’une voie romaine créée à partir de 118 avant notre ère, à l’instigation du Général romain Cneus Domitius Ahenobarbus, et son nom fut donné à cette voie.
Elle fut réalisée pour faciliter la circulation des garnisons et l’installation dans les villes devenues romaines. Les marchands empruntaient cet axe de communication et grâce à cet aménagement les échanges furent nombreux et variés. Cette voie partait d’Italie, franchissait les Alpes au col de Montgenèvre, traversait la vallée de la Durance, le nord du Lubéron, Nîmes (Nemausus) par la porte d’Auguste, Ambrusum, Montpellier, Béziers (Baetiris), Narbonne (Narbo Martius), Port Vendres et ainsi rejoignait l’Espagne.
Sur cet axe, des bornes miliaires sont encore visible. Entre chaque borne, il y a 1 481 mètres indiquant ainsi les distances entre les villes voisines. Plus de 90 bornes ont déjà été retrouvées.
La ville de Marseille a été soigneusement évitée car elle était, alors, cité grecque.
En étudiant son tracé rectiligne, on découvre que Montpellier a gardé des traces à travers son urbanisme (voie domitienne longeant la faculté de pharmacie…).

Le Président – M. William ROUGER remercie le conférencier ainsi que tous les membres pour leur attention et les invite tous à venir partager la collation et les galettes.

Le Président de la section héraultaise
M. William ROUGER